Plusieurs actions de protestation ont été enregistrées, hier, à travers la wilaya de Béjaïa, qui semble vivre, ces jours-ci, au rythme de la contestation citoyenne. Au chef-lieu de wilaya, ce sont les habitants de la commune de Beni Ksila qui ont organisé un imposant rassemblement devant le siège de la wilaya de Béjaïa, tout en fermant à la circulation automobile le boulevard de la Liberté, afin de protester contre la non-ouverture de l'annexe du lycée d'Adekkar à Beni Ksila, comme promis auparavant par les autorités de wilaya. «Lors de la dernière réunion que nous avons tenue avec le SG de la wilaya, ce dernier nous a promis l'ouverture de cette annexe pour cette rentrée scolaire 2012/2013. Cependant, cette annexe est restée fermée dimanche dernier, le 1er jour de la rentrée des classes», déplore l'un des protestataires. Dans la commune de Oued Ghir, sise à la périphérie de la ville de Béjaïa, des dizaines d'habitants du village Tayma ont procédé, hier, à la fermeture du CW 34 pour réclamer l'amélioration de leur cadre de vie. Ces protestataires demandent la réfection du chemin principal menant vers leur bourgade, la réalisation d'une conduite d'assainissement des eaux usées ainsi que le raccordement de leurs foyers au gaz naturel. Par ailleurs, le siège de la mairie de Beni Djellil, une municipalité située à 50 km environ du chef-lieu de wilaya, a été cadenassé, le même jour, par les habitants du village Mendes. Ces derniers montent au créneau pour réclamer un cadre de vie décent. Leur plateforme de revendications se résume, essentiellement, dans le raccordement au gaz naturel, l'alimentation en eau potable et la viabilisation des réseaux divers. Les élus locaux semblent lâcher du lest à quelques semaines seulement des élections locales.