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«L'Algérie ne dispose pas de preuve matérielle sur la mort du diplomate Tahat Touati au Mali» Medelci dans une conférence de presse conjointe avec le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme :
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué lundi soir à Alger qu'il ne disposait pas de «preuve matérielle» que le fonctionnaire consulaire algérien Tahat Touati, retenu en otage dans le nord du Mali, ait été assassiné comme annoncé par des médias. «Nous n'avons pas aujourd'hui la preuve matérielle que cette personne a été tuée. La position officielle de l'Algérie est que nous n'avons pas encore réuni toutes les informations qui nous permettent de confirmer», l'exécution de Tahat Touati. S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointement animée avec le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Mme Navanethem Pillay, M. Medelci a précisé que «nous avons des informations régulières sur nos frères diplomates qui sont aujourd'hui détenus. Leurs conditions (de détention) n'ont pas évolué et sont suivies», a-t-il ajouté. «Il n'y a pas de problème particulier de santé ou d'absence de médicaments», a-t-il ajouté faisant observer que les informations dont il dispose sont «les mêmes que celles remontant au début de la prise d'otages». «Nous n'avons pas d'information crédible qui nous permette de parler de la mort ou non de M. Touati. Nous nourrissons toujours un espoir, lequel a été transmis à la famille du diplomate.» «Nous sommes en contact avec la famille jusqu'à ce que nous sachions la vérité, quelle qu'elle soit», a-t-il dit. M. Medelci a fait part de son espoir de voir les personnes en relation avec cet acte de prise d'otages travailler sur le plan humanitaire, comme ces diplomates l'avaient fait quand ils étaient en mission humanitaire au Mali. Une mission onusienne pour les disparus Par ailleurs, Mme Navanethem Pillay a indiqué de son côté que l'Algérie a accepté la visite d'une mission onusienne pour enquêter sur les disparus de la décennie noire. La hôte de l'Algérie se dit satisfaite des réformes politiques entreprises et affirme sa disponibilité à rencontrer les acteurs des droits de l'homme en Algérie, les représentants de la société civile et des médias.