La brigade de police des frontières de l'aéroport Houari-Boumediène a réussi au cours d'une mission de contrôle des passagers sur le vol Alger-Istanbul, hier, aux environs de 13 heures, l'interpellation d'un individu, âgé de 40 ans, s'apprêtant à faire ressortir frauduleusement la somme de 162 000 euros qu'il dissimulait dans une valise roulante, apprenons-nous auprès de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Aucune autre indication n'a été donnée sur cette affaire.On ne sait pas si elle est liée à un transfert illicite de devises découlant d'investissements étrangers en Algérie, ou s'agit-il simplement d'un particulier qui a tenté de faire sortir, illégalement, cette somme de devises hors du territoire national. Plus de 200 000 euros saisis en une semaine A signaler, toujours selon la DGSN, que ce service de police a traité au courant de cette semaine plusieurs affaires similaires ayant donné lieu à la saisie d'une somme globale de plus de 200 000 euros. Dans certains cas, des tentatives de transfert illégal de devises vers l'étranger ont lieu pour échapper au circuit bancaire. La loi stipule que tout transfert de ce genre passe par la Banque d'Algérie. La Banque d'Algérie est parfois évitée quand il s'agit de blanchiment d'argent ou de tentatives d'éviter de payer les taxes y afférentes.L'Algérie a, rappelle-t-on, élaboré une loi obligeant le recours à l'utilisation des chèques, même dans des transactions locales, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent pour imposer des traces bancaires.