Contrairement aux assurances des responsables locaux, la rentrée scolaire ne s'est pas déroulée dans de bonnes conditions. Près d'un mois après, des classes sont sans enseignants. Pire, certains établissements sont sans directeur. Ce qui ne manque pas de perturber la scolarité des élèves de plusieurs localités. Les parents des élèves de l'établissement Bendaoud ont fermé hier plusieurs établissements pour protester contre cette situation. A l'école primaire Rabah-Boudjaâra, au village Lebouchiche, les contestataires réclament un enseignant de français. Ils ne comprennent pas le silence des responsables de la direction de l'éducation sur ce problème qui touche le parcours de leurs enfants. Les deux lycées que compte la commune ont eux aussi été bloqués par des exclus, nés en 1989, qui exigent leur réintégration. «Je n'ai pas refait l'année scolaire et je me retrouve exclu sans aucune possibilité de formation», a déclaré l'un d'eux. Les élèves du village Laâraf, scolarisés dans les établissements du chef-lieu de commune, qui peinent à trouver un transport le matin, ont bloqué la route pour demander une prise en charge de leur préoccupation qui risque de croître avec l'arrivée de l'hiver. Le secteur qui a été frappé déjà par plusieurs contestations, comme celle des candidats exclus du concours de recrutement, va mal. Notons que les syndicats qui ont accordé un répit au nouveau ministre menacent de reprendre leur mouvement de grève si leurs revendications ne sont pas satisfaites.