La fédération du secteur de la commune section de Blida compte observer une grève d'une journée demain, mardi. Cette décision intervient pour dénoncer les promesses non tenues des responsables locaux. Un sit-in de deux heures (10h-12h) devant le siège de l'APC sera tenu. Cette fédération affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a qualifié la réaction de l'administration locale de «décevante» tout en critiquant l'absence de volonté des représentants locaux quant à la prise en charge de leurs doléances. Dans un communiqué rendu public hier, la fédération indique que «les correspondances envoyées sont restées lettre morte». Il est de même pour leur mouvement de protestation qui n'a pas trouvé oreille attentive. «Tous les mouvements lancés, il y a maintenant plus d'une année, sont restés sans résultat», ont-ils souligné. Le retard mis dans le versement des rappels et des primes a été le point le plus soulevé lors des dernières négociations entre les représentants des employés et les responsables de l'APC. «Des promesses portant sur le versement de ces rappels le 24 avril dernier ont été faites», a souligné le porte-parole de la section syndicale avant de poursuivre : «Ces rappels qui datent de six ans devaient normalement être versés au mois de janvier dernier, mais jusqu'à présent, rien de concret. Ce problème qui concerne 1400 fonctionnaires était la goutte qui a fait déborder le vase, selon un syndicaliste. Le receveur municipal et le contrôleur financier sont pour les communaux à l'origine des contraintes et de la bureaucratie dont ils sont victimes. Déterminés à continuer leur mobilisation si leurs revendications ne sont pas satisfaites, les communaux de Blida menacent de paralyser encore de nouveau les services de l'APC. Pour réclamer une série de revendications socioprofessionnelles, ce corps a mené, le 25 septembre dernier, une grève de trois jours où le taux d'adhésion était de 70%. Les grévistes avaient revendiqué la satisfaction de leur dossier revendicatif contenant au total 15 points dont les principales sont l'augmentation de leur salaire qui pour la majorité de cette catégorie est loin du salaire de base, le versement des rappels et des primes de rendement et de guichet. La révision et l'unification du statut particulier de tous les fonctionnaires et l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11 du code de travail précisant les composants du Salaire national minimum garanti (SNMG). Comme ils réclament d'associer l'ensemble des syndicats à l'élaboration du code de travail dont les travaux restent en suspens, d'impliquer le partenaire social dans la gestion de la carrière des travailleurs.