La Fédération nationale du secteur des communaux (FNSC) organisera un sit-in à 10 h, mardi prochain, devant le Palais du gouvernement pour protester contre la non-satisfaction de leurs revendications. Selon le communiqué de la fédération, parvenu hier à notre rédaction, cette action est motivée par le silence du ministère face à leur plate-forme de revendications. La fédération relevant du Syndicat national des personnels de la fonction publique (Snapap) dénonce dans le document les promesses non tenues du ministère de l'Intérieur qui a opté pour la politique de la fuite en avant au lieu d'écouter leurs doléances. Ces dernières se résument en 15 points dont les principales sont l'augmentation de salaires qui, pour la majorité, est loin du salaire de base, le versement des rappels et des primes de rendement et de guichet. La révision et l'unification des statuts particuliers de tous les fonctionnaires et l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11 du code de travail précisant les composants du Salaire national minimum garanti (SNMG). L'absence du dialogue, déplorée par les responsables de la fédération, était une raison suffisante, selon eux, pour renouer avec la protestation. Une protestation marquée par une multitude de débrayages dont le dernier remonte au 25 septembre dernier. Revenant sur cette grève, le chargé de la communication de la commune de Blida, Mohamed Daya, a tenu à saluer, dans un communiqué, l'ensemble des communaux de sa commune pour leur mobilisation qui avait atteint un taux d'adhésion de 65 %, a-t-il précisé. Cette mobilisation a porté ses fruits au moins au niveau de l'administration locale.