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La question de la repentance refait surface
A la veille de la célébration du 1er Novembre et de la visite du président français en Algérie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 30 - 10 - 2012

À chaque fois que les relations algéro-françaises, depuis longtemps en dents de scie, se remettent sur la voie du réchauffement, la page sombre de «l'histoire commune», comme l'appellent les Français, est rappelée côté algérien dans son volet repentance.
Cette fois-ci, c'est le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, qui a affirmé hier, dans un entretien accordé à l'APS à la veille de la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954, que les Algériens voulaient «une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français».
Il a précisé qu'au «regard des crimes perpétrés par ce colonisateur contre un peuple sans défense et compte tenu de leur impact dans l'esprit même des générations qui n'ont pas vécu cette période, sachant que tout un chacun connaît les affres subies par notre peuple du fait de la torture, des mutilations et de la destruction, les Algériens veulent une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre».
Même s'ils abordent la question avec prudence, voire avec une certaine réticence, plusieurs officiels français tentent de reconnaître les crimes coloniaux en insistant dans la foulée sur la nécessité de «tourner la page».
Mais les déclarations récentes du président français, François Hollande, à propos des massacres du 17 octobre 1961, ne semblent pas convaincre le ministre des Moudjahidine qui les relativise. Il estimera à cet effet que la «reconnaissance des massacres du 17 octobre 1961 est d'abord politique vu la manière dont elle a été conçue» considérant à cet égard que le message du président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, à son homologue français à l'occasion de la fête nationale de son pays, était «noble dans son contenu, explicite et profond dans son approche, soulignant la nécessité de rester dans les termes de ce message qui laisse entendre en substance que «chaque partie a conscience de ce qu'elle attend de l'autre et de ce que l'autre attend d'elle».
M. Cherif Abbas ne veut certes pas polémiquer mais a tenu à la veille de la célébration de l'anniversaire du déclenchement de la Révolution qui coïncide avec la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance, à rappeler «une des meilleures conditions» pour refonder les relations entre les deux pays, sachant que la France privilégie surtout le volet économique. Il y a deux jours, c'est le président de la CNCPPDH, Me Farouk
Ksentini qui est revenu à la charge à propos de la même question en affirmant dans une déclaration rendue publique que «la colonisation a été un crime massif dont la France doit se repentir si elle envisage d'établir avec l'Algérie, comme l'on est en droit de l'espérer, de véritables relations de qualité à la fois nouvelles et denses, mais délivrées d'un passé tragique à l'occasion duquel le peuple algérien a souffert l'indicible et dont il n'est pas sorti indemne et qu'il ne peut effacer de sa mémoire».
Les relations entre les deux pays sont envenimées par cette question «nécessaire» et la loi française de 2005 louant les vertus du colonialisme n'a fait qu'envenimer davantage ces rapports. «Une contre-loi» algérienne pour criminaliser le colonialisme attend toujours dans les tiroirs de l'Assemblée populaire nationale (APN). La question va sûrement être abordée lors de la visite du président français début décembre en Algérie. M. Hollande a même demandé conseil auprès d'un des historiens français spécialistes de l'Algérie, Benjamin Stora.


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