Les pays arabes doivent se servir de «l'arme pétrolière» afin de faire cesser l'agression israélienne contre la bande de Ghaza, a déclaré jeudi soir le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans un discours télévisé. «Personne ne demande aux pays arabes d'ouvrir leurs frontières et d'envoyer leurs chars et leurs avions dans la bande de Ghaza. On ne vous demande pas de prendre une telle décision», a indiqué le chef du mouvement chiite. Selon lui, les pays arabes ne sont actuellement pas en mesure d'imposer un embargo sur les livraisons de pétrole, comme ils l'avaient fait lors de la guerre arabo-israélienne de 1973, mais ils sont capables de «réduire la production ou de relever les prix du pétrole». Cette mesure porterait un coup très sensible aux économies américaine et occidentales, obligeant ces pays à faire pression sur Israël. Le leader du Hezbollah a déploré le fait que la Syrie, en proie à un conflit armé, «ne soit plus en état de prêter un soutien efficace au Hamas palestinien, comme elle l'avait fait lors du conflit de 2008». Par ailleurs, le chef du Hezbollah a qualifié de «succès éclatant de la résistance» le fait que les roquettes tirées par le Hamas puissent atteindre Tel Aviv.