Le recours aux tests ADN pour l'identification des criminels est devenue une réalité en Algérie. La DGSN a acquis un laboratoire sophistiqué opérationnel depuis 2004. Cette structure scientifique extrêmement utile est considérée parmi sinon la plus importante sur l'échelle arabe et africaine. Donc, l'Algérie a déjà avancé dans l'utilisation de ce procédé nouveau qui a permis, à titre d'exemple, d'identifier les kamikazes qui se sont fait exploser dans la Capitale le 11 avril et le 11 décembre 2007. Les homicides, les agressions sexuelles et l'identification des cadavres et des ossements sont autant de domaines dans lesquels les services de sécurité utilisent les tests ADN. Ce n'est pas fortuit, aujourd'hui, si Interpol a choisi l'Algérie pour organiser une rencontre sur cet aspect même des empreintes ADN. En effet, le premier atelier de travail d'Interpol pour les pays de l'Afrique du Nord-ouest, ayant pour thème : L'empreinte génétique ADN, s'ouvrira aujourd'hui à Alger et s'étalera sur trois jours, a indiqué, hier, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. Des experts de l'Algérie, du Maroc et de l'Opic-Interpol auront, au cours de cette rencontre, à examiner plusieurs sujets ayant trait à l'ADN, a-t-on souligné de même source. La rencontre, qui se déroulera au siège de la Direction de la police judiciaire sise à Châteauneuf (Alger), vise à maximiser les bénéfices du profilage de l'ADN dans les pays d'Afrique du Nord, à un niveau international, de bénéficier de l'expérience et de l'expertise de l'unité ADN de l'Opic-Interpol en matière de méthodes de travail et de développement des bonnes pratiques dans le domaine des analyses génétiques en criminalistique. Elle vise également la création d'un espace d'expertises et d'expériences, notamment en matière d'utilisation des différentes techniques d'expertise d'ADN, précise le communiqué de la DGSN. Il s'agit dans ce sens d'approfondir les techniques utilisées en matière de tests ADN et de renforcer également la coopération régionale et internationale. Le laboratoire d'empreintes génétiques de la DGSN a permis, rappelons-le, d'élucider plusieurs affaires. En 2005 par exemple, soit une année après sa mise en fonction, cette structure scientifique a élucidé 175 affaires, alors qu'en 2006, 381 autres affaires ont été traitées par ce même laboratoire, dont la majorité est liée à des crimes, selon d'anciens chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Aussi, lors de l'attentat qui avait visé un commissariat de police à Tizi-Ouzou, les prélèvements ADN sur des cadavres de terroristes éliminés ultérieurement, comparés avec des membres de leurs familles, ont permis d'identifier nombre de criminels impliqués dans des attentats. Le recours aux tests ADN pour l'identification des criminels est devenue une réalité en Algérie. La DGSN a acquis un laboratoire sophistiqué opérationnel depuis 2004. Cette structure scientifique extrêmement utile est considérée parmi sinon la plus importante sur l'échelle arabe et africaine. Donc, l'Algérie a déjà avancé dans l'utilisation de ce procédé nouveau qui a permis, à titre d'exemple, d'identifier les kamikazes qui se sont fait exploser dans la Capitale le 11 avril et le 11 décembre 2007. Les homicides, les agressions sexuelles et l'identification des cadavres et des ossements sont autant de domaines dans lesquels les services de sécurité utilisent les tests ADN. Ce n'est pas fortuit, aujourd'hui, si Interpol a choisi l'Algérie pour organiser une rencontre sur cet aspect même des empreintes ADN. En effet, le premier atelier de travail d'Interpol pour les pays de l'Afrique du Nord-ouest, ayant pour thème : L'empreinte génétique ADN, s'ouvrira aujourd'hui à Alger et s'étalera sur trois jours, a indiqué, hier, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. Des experts de l'Algérie, du Maroc et de l'Opic-Interpol auront, au cours de cette rencontre, à examiner plusieurs sujets ayant trait à l'ADN, a-t-on souligné de même source. La rencontre, qui se déroulera au siège de la Direction de la police judiciaire sise à Châteauneuf (Alger), vise à maximiser les bénéfices du profilage de l'ADN dans les pays d'Afrique du Nord, à un niveau international, de bénéficier de l'expérience et de l'expertise de l'unité ADN de l'Opic-Interpol en matière de méthodes de travail et de développement des bonnes pratiques dans le domaine des analyses génétiques en criminalistique. Elle vise également la création d'un espace d'expertises et d'expériences, notamment en matière d'utilisation des différentes techniques d'expertise d'ADN, précise le communiqué de la DGSN. Il s'agit dans ce sens d'approfondir les techniques utilisées en matière de tests ADN et de renforcer également la coopération régionale et internationale. Le laboratoire d'empreintes génétiques de la DGSN a permis, rappelons-le, d'élucider plusieurs affaires. En 2005 par exemple, soit une année après sa mise en fonction, cette structure scientifique a élucidé 175 affaires, alors qu'en 2006, 381 autres affaires ont été traitées par ce même laboratoire, dont la majorité est liée à des crimes, selon d'anciens chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Aussi, lors de l'attentat qui avait visé un commissariat de police à Tizi-Ouzou, les prélèvements ADN sur des cadavres de terroristes éliminés ultérieurement, comparés avec des membres de leurs familles, ont permis d'identifier nombre de criminels impliqués dans des attentats.