Les intendants des établissements scolaires ont décidé de renouer avec la protestation contre l'attitude du ministère de l'Education qui continue, selon eux, à ignorer leurs doléances. Deux sit-in auront lieu le 31 janvier et le 7 février à l'appel de la Coordination nationale des personnels des intendants de l'Education (CNPIE). La décision de protester a été prise par le CNPIE lors de la conférence nationale tenue lundi et mardi consacrée à l'examen du procès-verbal contenant la réponse du ministère relative à la satisfaction de leurs revendications. Dans un communiqué rendu public, hier, la coordination relavant de l'Union nationale des personnels de la formation et de l'éducation (UNPEF) a indiqué que ses deux actions de protestation dont la première prévue devant les directions de l'éducation et la deuxième devant le siège du ministère seront organisées pour dénoncer l'absence de volonté de la part de leur tutelle de satisfaire leur cahier revendicatif. «Nous avons été surpris par un P-V qui ne contient aucune réponse favorable», lit-on dans le document. Ce corps qui «se bat», selon les syndicats, depuis plus de deux ans pour faire valoir leurs droits socioprofessionnels, se dit déçu quant à l'avancement de leur cahier revendicatif. Ce dernier «n'a pas bougé d'un iota», déclarent -t-ils. Ils estiment ne pas avoir eu les mêmes droits que les autres personnels de l'éducation et s'interrogent sur le pourquoi de leur «exclusion» dans le statut particulier des travailleurs de l'éducation. Ils évoquent dans ce sens l'écart salarial entres les fonctionnaires de même grade, tout en s'interrogeant sur les critères de revalorisation des salaires. Et pour «lever» cette injustice, selon eux, ils revendiquent les révisions de leur statut particulier, de leurs salaires, leurs droits aux indemnités d'expérience et de performance pédagogiques (IEPP) et l'indemnité de documentation pédagogique (IDP) et celle du panier dont ils s'estiment privés, outre leur demande portant la promotion des économes principaux, titulaires d'une licence, au grade de vice-économe.