Des dizaines d'habitants de la commune de Barbacha, constitués en une «assemblée générale ouverte», ont procédé, hier, à la fermeture de la RN9 à la circulation automobile, à hauteur du pont Scala, pour réclamer du wali la dissolution de l'APC de Barbacha, comme seule et unique solution afin de sortir de la crise dans laquelle elle est plongée depuis les élections locales du 29 novembre 2012. «Le wali dispose de toutes les données qui attestent de l'impossibilité du fonctionnement normal de l'APC actuelle, comme il a tous les justificatifs pour appliquer les dispositions des articles 46 et suivants du code communal en vigueur. Il n'a qu'à prononcer la dissolution», lit-on dans un communiqué de presse, rendu public hier par ces habitants. Un bras de fer est engagé entre les élus du PST, qui a obtenu la majorité relative au niveau de cette APC lors des dernières élections locales, et une alliance RCD-FLN-FFS qui a propulsé l'élu RCD Benmeddour Mohamed à la tête de la mairie de Barbacha. La majorité de la population de Barbacha refuse l'installation de ce P/APC, issu de cette alliance, qu'elle qualifie de «honteuse» et demande tout simplement la dissolution de l'APC. Notons que les sièges de la daïra et de l'APC de Barbacha demeurent fermés à ce jour et cela depuis deux mois. Pour rappel, le Conseil d'Etat a été destinataire, récemment, d'une lettre ouverte signée par «l'assemblée générale ouverte de la population de Barbacha», mais aucune suite n'a été donnée. «Les hautes instances de notre cher pays, qui n'ont pas encore répondu à notre lettre ouverte, doivent savoir que notre attente est à son paroxysme. Nous ne demandons que le respect de notre volonté populaire et de notre choix», indique-t-on encore dans ce communiqué, dont nous détenons une copie.