Le militant des droits des chômeurs, Tahar Belabès, a été condamné hier à un mois de prison ferme et 50 000 dinars d'amende par un tribunal de Ouargla. «Deux autres personnes, Khaled Daoui et Ali Khebchi, ont été condamnées à deux mois de prison avec sursis et 50 000 dinars d'amende et deux militants ont été acquittés», a annoncé à la presse M. Belabès, coordinateur du Comité national pour la défense des droits des chômeurs, précisant qu'il fera appel. Il restera en liberté jusqu'à épuisement de ses droits de recours, a indiqué son avocat, Sid Ali Boudiaf. Le militant avait été arrêté avec quatre autres jeunes à Ouargla le 2 janvier, lors d'une manifestation de chômeurs. Accusé d'«attroupement non armé», de «destruction de biens d'autrui» et de «violence contre agents d'un corps de sécurité», le procureur avait requis une année de prison ferme et 50 000 dinars d'amende lors de leur procès le 20 janvier.