Après un semblant d'accalmie, les adjoints d'éducation affiliés au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) ont décidé de revenir à la charge à travers l'organisation d'une série d'actions de protestation durant l'année scolaire 2012-2013. Ils menacent pour faire valoir leurs droits professionnels de boycotter les examens scolaires de fin d'année. Les adjoints d'éducation ont pris cette décision après avoir «perdu confiance» en leur tutelle qui adopte la politique de «la fuite en avant», et continue «à ignorer leurs doléances socioprofessionnelles soulevées lors des précédents mouvements de protestation». Le SNTE a, après plusieurs réunions organisées, tranché le 15 février pour la reprise des mouvements de protestation de manière continue jusqu'à la satisfaction de leurs requêtes. A cet effet, la corporation a annoncé l'organisation d'un rassemblement national pour mardi 26 mars à partir de 10 h devant l'annexe du ministère de l'Education nationale au Ruisseau, à Alger. Dans un communiqué de presse, les adjoints d'éducation se disent déterminés à faire valoir «leurs droits légitimes». Il s'agit, entre autres, de l'intégration de tous les assistants à l'échelle 10, la valorisation de l'expérience professionnelle, la valorisation de tous les niveaux et diplômes, la valorisation de l'expérience professionnelle des assistants issus du secteur de l'éducation de l'enseignement. Ils annoncent, par ailleurs, l'initiation d'un programme de protestation continue et ce, afin de faire pression sur le ministère. Les travailleurs menacent de boycotter les examens de fin d'année si le ministère persiste à faire la sourde oreille. A rappeler que les adjoints d'éducation ont, à maintes reprises, manifesté leur ras-le-bol de leurs conditions de travail précaires. Ils ont réussi, le 30 mars 2011, à arracher un accord de principe au ministère pour la prise en charge de leurs revendications. «Cet engagement n'a pas été respecté», précise le communiqué. Pour cette raison, le SNTE appelle à une forte mobilisation.