La Bolivie va déposer, dans les prochains jours, une requête contre Israël auprès de la Cour pénale internationale (CIP). Sacha Llorenti, le vice-ministre bolivien pour la Coordination des mouvements sociaux de la société civile, affirme que La Paz pense «coordonner cette plainte contre les autorités politiques et militaires israéliennes, responsables de l'offensive contre la bande de Ghaza, avec celle d'autres pays de la région». La Bolivie comme le Venezuela avaient rompu leurs relations diplomatiques avec Israël en guise de protestation face aux massacres perpétrés par les forces israéliennes contre le peuple palestinien. Evo Morales, chef d'Etat de la Bolivie, a dénoncé l'opération sioniste «Plomb durci» déclenchée le 27 décembre 2008 et qui a coûté la vie à plus de 1300 Palestiniens et entraîné plus de 5000 blessés. Il accuse l'ONU et son Conseil de sécurité d'un «comportement tiède» devant une guerre d'extermination de tout un peuple. Pour Morales, le Premier ministre israélien Ehud Olmert ainsi que son gouvernement doivent répondre devant l'horreur de leurs crimes, alors que Shimon Peres «devrait être privé de son prix Nobel de la paix». D'autre part, au moins 300 associations de défense des droits de l'homme à travers le monde déposeront également devant la CPI une demande d'ouverture d'enquête pour «crimes de guerre» et «crimes contre l'humanité» contre plusieurs dirigeants israéliens, parmi lesquels le Premier ministre Ehud Olmert, le ministre de la Défense Ehud Barak et la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni.