Le président de l'APC de Constantine a présidé hier à l'Hôtel de ville une réunion pour l'installation de la commission de pilotage communale pour les préparatifs de l'événement très attendu, «Constantine, capitale de la culture arabe». La rencontre a été élargie aux élus et cadres de la commune, des personnalités de la société civile et culturelles ainsi qu'à l'université. Les présents ont débattu de l'aspect à donner à cette manifestation avec un questionnement de ce que peut arborer la ville pour ses hôtes. L'une des réflexions retenues est celle de trouver une définition exacte et conforme aux attentes des uns et des autres, pour la réussite sur un plan politique, afin qu'elle soit réelle par rapport à l'histoire et où la culture prend une multitude de formes, d'une ville de plus de 2500 ans d'existence. L'honnêteté intellectuelle est par définition le cheval de bataille dans les objectifs à atteindre. Deux sous-commissions ont été dégagées, l'une purement technique, composée des directeurs de la commune. Sa mission est de prendre en charge les différents aménagements, réalisations et autres dans la ville. Pour l'autre sous-commission, son travail s'axera sur le travail culturel. Son espace est élargi à la contribution des enfants de la ville quel que soit leur statut. La commission communale doit remettre, dans une quinzaine de jours, une ébauche au wali, ce dernier étant le président de la commission du suivi des préparatifs. Les suggestions prendront une forme horizontale partant de la commune jusqu'à l'échelle de la commission nationale. Par ailleurs, on apprend que 20 milliards de centimes seront dégagés sur le budget primitif de l'année 2013 de la commune, et ce, pour préparer la ville à l'échéancier de la capitale de la culture arabe. C'est ce qu'a indiqué le secrétaire général de la commune, Nadir Bettein, parlant de la répartition du budget sur les différents programmes de développement local. Ainsi, les actions qui seront entreprises visent à donner à la ville une image cohérente, digne d'une ville universelle face à un aussi important rendez-vous. Les monuments de la ville seront restaurés Selon le responsable de la commune, la prise en charge en matière de réhabilitation de certains monuments historiques est une aubaine, comme l'ascenseur en pleines gorges du Rhumel enfui dans les grottes. La remise en marche de cet ouvrage classé par le musée de Lausanne, en Suisse, parmi les meilleurs ouvrages artistiques au monde, permettra à la population du site de Sidi M'cid de se rendre en ville par un chemin plus court et en un laps de temps tout aussi court. Concernant le Chemin des touristes, sis en bas des gorges du Rhumel, celui-ci est pris en charge par différents intervenants de la ville comme l'hydraulique, les travaux publics et autres, et ce, au vu de sa nature très sensible. L'embellissement avec un grand aménagement, cette fois-ci, avec la reprise de la chaussée, les trottoirs et l'augmentation de la superficie verte, se ferait dans les normes internationales avec le concours de bureaux d'études étrangers. La prise en charge de certains jardins à l'abandon a concerné les trois plus connus, Djena, en plein centre-ville, Boursas, à Bab El Kantara et Sousse, sous le pont d'El Kantara. Ces jardins ont été confiés à des gérants de micro-entreprises de l'Ansej, et devraient trouver après leur réhabilitation, selon les études faites au préalable, leur valeur d'antan en faisant le bonheur de la population au vu de leur emplacement. C'est le cas notamment du jardin de Sousse, un endroit féerique. L'éclairage public et celui artistique seront au rendez-vous pour embellir davantage les sites. Un relookage important, avait estimé le SG de la commune de la capitale de l'Est qui rassure que les programmes déjà initiés en 2012 sont en phase d'exécution. En attendant 2013 et les années suivantes pour d'autres tranches de réalisation.