Le vice ministre sud africain des relations internationales et de la coopération, M. Ibrahim Ibrahim a condamné le verdict "injuste" prononcé par le tribunal militaire marocain à l'encontre des 24 prisonniers sahraouis du groupe de Gdeim Izik, a indiqué mercredi l'Agence de presse sahraouie (SPS). Le responsable sud africain a affirmé que le tribunal militaire marocain "n'est pas habilité à examiner de telles affaires qui concernent le Sahara occidental, considéré par l'ONU comme territoire soumis au principe d'autodétermination". Il a appelé le royaume du Maroc à la libération de tous les prisonniers politiques et d'opinion sahraouis "afin d'entamer des négociations sérieuses avec le front du Polisario", soulignant que "la poursuite des violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc implique l'élargissement de la mission de l'ONU pour l'organisation d'un referendum d'autodétermination au Sahara occidental (Minurso) au contrôle des droits de l'Homme". Les actions de répression dans les territoires occupés du Sahara Occidental "sont le résultat direct du non règlement de la question sahraouie, dernière question de décolonisation sur le continent africain", a souligné M. Ibrahim. Il a réitéré la position de son pays concernant la question sahraouie, à travers l'appel lancé par l'ONU pour l'accélération de la résolution de cette question "à travers la prise des mesures nécessaires à l'organisation d'un referendum d'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux décisions de l'Union Africaine (UA) et l'ONU y afférentes.