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Le 19 mars 1962, une renaissance de la nation algérienne
Histoire
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 03 - 2013

La proclamation, le 19 mars 1962, du cessez-le-feu en Algérie, venait conclure les négociations d'Evian, marquant ainsi d'une manière éclatante le triomphe de l'option de l'indépendance et annonçant la renaissance d'une nation que 132 ans de colonialisme n'avaient pas réussi à anéantir.
Cette date, consacrée fête nationale de la Victoire en Algérie, scellait définitivement la fin d'une guerre sanglante ayant endeuillé des millions d'Algériens, et marquait le début du grand chantier de la reconstruction de l'Etat-nation algérien.
Elle marquait également le début d'un long processus pour les Algériens, qui, dès l'indépendance, s'attelèrent à panser les blessures profondes de plus d'un siècle d'une colonisation atroce et inhumaine.
L'annonce officielle du cessez-le-feu conclu la veille à Evian, c'est-à-dire le 18 mars, a été accueillie avec une joie indescriptible par les moudjahidine des maquis de l'Armée de libération nationale (ALN) et par l'ensemble du peuple algérien, qui venait de franchir un pas sûr dans la voie de la liberté et de la dignité, revendiquée depuis que les soldats du général De Bourmont avaient foulé la terre algérienne à Sidi Fredj.
Pour l'ancien chef du gouvernement et porte-parole du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à Evian, Rédha Malek, la signature de ces accords, proclamant l'arrêt des opérations militaires en Algérie, le 19 mars 1962, fut un moment historique dans la mesure où les Algériens venaient d'arracher une victoire ayant consacré les principes énoncés dans la Déclaration du 1er Novembre 1954.
C'est ainsi qu'il avait considéré, dans un entretien accordé à l'APS le 19 mars 2012, que les accords d'Evian n'étaient pas seulement un moyen de mettre un terme à une guerre "extrêmement dure" de 7 ans et 8 mois, mais aussi, il s'agissait d'une occasion pour "montrer d'une façon éclatante que l'Algérie était devenue adulte et qu'elle ouvrait droit à la souveraineté".
Les accords ont mis fin au plan de division de l'Algérie
Pour Belaïd Abdesselam, l'un des représentants du Front de libération nationale (FLN) au niveau de l'exécutif provisoire, installé dès la signature des accords d'Evian, cette date avait permis au peuple algérien de mettre fin au plan de division de son territoire national que les autorités colonialistes voulaient imposer au FLN.
Dans l'un de ses entretiens accordés à l'APS, à cette occasion, Belaïd Abdesselam avait expliqué que c'était grâce à ces accords que le GPRA "avait permis au peuple algérien d'enterrer le plan de partition de l'Algérie et d'imposer l'indépendance totale et l'intégrité du territoire national".
Ces accords constituaient, pour lui, "le véritable type de compromis révolutionnaire", arraché par le peuple algérien après un combat acharné contre le colonialisme.
Si pour l'ensemble des Algériens, cette date, qui est un aboutissement, une célébration d'une longue lutte pour la dignité humaine, ne peut être inscrite à l'actif d'une quelconque guerre des mémoires, il n'empêche qu'outre mer des nostalgiques de la colonisation n'arrivent pas, 51 ans après, à se défaire d'un ordre qualifié d'"abjecte" par toute l'humanité, celui de la colonisation.
Cette année, encore, la polémique a refait surface en France pour célébrer ou pas ce qui est appelé, outre-mer, "la journée du souvenir".
A côté de ceux qui, de tradition, adoptent une approche "glorificatrice" de l'œuvre des ultras de la colonisation, des députés de droite avaient annoncé leur intention de boycotter les cérémonies du 19 mars.
Ces élus de la région de Nice (sud-est) avaient estimé qu'il s'agissait d'"un jour d'indignité nationale" ou encore d'une "provocation inutile", dans cette région qui a accueilli nombre de rapatriés français d'Algérie après 1962.
Le 6 décembre 2012, une loi a été adoptée en France, instituant le 19 mars comme "journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc", en remplacement de la loi de 2003, ayant consacré cette date comme une journée d'hommage aux seuls "morts pour la France".


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