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«Nous allons faire en sorte d'évoquer les problèmes du Sud en plénière»
Mohamed Kamel Abazi, député de Ouargla, initiateur de la caravane de solidarité :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 22 - 03 - 2013

Lancée par groupe de députés de l'APN, la caravane de solidarité dans le Sud vient de clôturer sa première phase. Mohamed Kamel Abazi revient sur les circonstances du déroulement de cette mission sur le terrain et sur les perspectives de cette caravane.
Pourquoi cette caravane de solidarité vers le Sud ?
L'initiative de lancer une caravane de solidarité vers le Sud a germé lors des discussions informelles menées entre un groupe de députés de l'APN issus de ces régions avant de soumettre le projet à Larbi Ould Khelifa, président de cette institution qui a adhéré à l'idée, donné son accord pour la lancée et mis à notre disposition les moyens nécessaires pour mener à terme cette opération. L'initiative intervient dans un contexte particulier marqué par une vague de contestation dans plusieurs wilayas où les habitants de ces villes dénoncent la marginalisation, l'absence de politiques de développement et les mauvaises conditions de vie.
Notre objectif est de rencontrer les notables, les acteurs de la société civile, les jeunes chômeurs, les citoyens et les autorités locales afin de recueillir leurs avis, leurs sentiments et des informations sur l'origine de ces malaises décriés dans le sud. Cette caravane a été lancée par un groupe de députés sans tenir compte de la couleur politique ou autre, car nous ne voulons pas qu'il y ait de dérapage, de mauvaise interprétation ou de récupération. Pour nous, il est important de prouver que cette initiative peut constituer une véritable force de proposition.

Vous venez de clôturer la première phase de cette caravane...
Oui, dès que l'accord a été donné, nous avons jugé nécessaire d'entamer le travail sur le terrain, surtout que la situation est d'actualité et ne pouvait être reportée. La caravane de solidarité a été lancée lundi dernier et a concerné, dans une première phase, les wilayas de Laghouat, Hassi Rmel, Ghardaïa, Ouargla, Touggourt, El Oued, Djemâa, Meghaier et Biskra.
Les quinze députés chargés de cette mission se sont déplacés par bus. La deuxième étape concerne l'extrême sud avec une tournée dans les wilayas d'Illizi et Tamanrasset, avant d'entamer la dernière phase où il est question de sillonner les wilayas d'Adrar, Tindouf et Béchar.
Votre caravane a été contestée par les populations, notamment des jeunes chômeurs qui ont refusé de vous rencontrer. Comment avez-vous géré cette situation ?
Effectivement, depuis le début de notre mission, nous avons constaté des divergences dans l'appréciation de cette caravane. Des jeunes chômeurs nous ont empêchés de tenir notre réunion à Laghouat et à Ghardaïa alors que d'autres franges de la société ont accepté de nous parler et tenu à nous transmettre leurs doléances même en dehors du cadre de travail que nous avons fixé.
A Hassi Rmel, la rencontre, qui a eu lieu au centre culturel de la ville, s'est déroulée dans de bonnes conditions où il y a eu un dialogue franc et un échange fructueux avec les gens de cette ville. A Ouargla, la réunion a été perturbée par ces jeunes chômeurs une demi-heure après son lancement alors que à Touggourt, les choses se sont bien passées.
Que vous ont dit les gens que vous avez rencontrés ?
L'emploi est la principale et l'urgente préoccupation exprimée par les jeunes, mais il y a aussi d'autres problèmes évoqués par les citoyens que nous avons rencontrés, notamment la situation de la santé dans les villes du Sud, le logement, la qualité de vie, l'accès aux postes supérieurs dans les institutions étatiques, et autres.
Que dites-vous à ceux qui critiquent cette caravane en argumentant qu'elle n'a pas les prérogatives d'agir ?
Notre travail consiste à offrir un auditoire à cette population qui a recouru à la rue pour exprimer son désarroi et transmettre ses préoccupations à travers un rapport que nous allons transmettre au président de l'APN puis au premier ministre.
Pour nous, le problème de fond dont souffre la société algérienne est l'absence de communication, d'où notre initiative pour rapprocher les points de vue. Les gens doivent savoir que nous sommes des législateurs, donc notre travail consiste à proposer des lois après avoir entendu les préoccupations des concernés.
Est-ce qu'on peut s'attendre à ce que le Parlement interpelle le gouvernement sur ces problèmes ?
Nous allons faire un rapport conséquent sur cette mission, vu l'ampleur des informations que nous avons réussi à avoir. Ce rapport sera transmis au président de l'APN et chaque député tentera de travailler sur un aspect dans le cadre de la commission dont il est membre. Dans un premier temps, nous allons accompagner les mesures qui seront prises par le gouvernement, mais nous allons faire en sorte d'évoquer le problème du sud dans la plénière.
Propos recueillis par Nouria Bourihane


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