Rencontré hier au siège de la daïra de Bordj Badji Mokhtar, Sassi Okdi, cadre dans cette daïra, nous a déclaré que «la procédure de distribution de carburant dans cette daïra a été changée depuis la fermeture des frontières algéro-maliennes. Avant, les conducteurs étaient obligés de présenter un bon délivré par la daïra pour faire le plein à la station d'essence. La procédure a été changée depuis la fermeture des frontières et les conducteurs ne sont plus obligés de présenter ces bons, mais ils sont tenus de faire enregistrer la carte grise de leur véhicule à la station d'essence», nous explique-t-il. Une façon pour établir des quotas pour les véhicules. «Autre changement, l'alimentation de Bordj Badji Mokhtar en carburant via des camions-citernes à partir d'Adrar se faisait une fois par mois avant la fermeture des frontières. Les conducteurs ont donc le droit de faire le plein deux fois par mois». «Avant la fermeture des frontières, le volume était de 120 à 140 litres par véhicule», nous a expliqué ce fonctionnaire de la daïra de Bordj Badji Mokhtar. «Ce volume est maintenu mais au rythme de deux fois par mois et c'est suffisant», a-t-il ajouté. «Maintenant, si le réservoir de carburant du véhicule est vide et que ce véhicule a déjà consommé son quota, la station d'essence lui fait quand même le plein pour ne pas le laisser sans carburant», dira encore Sassi Okdi, selon lequel la demande sur le carburant était plus importante avant la fermeture des frontières. «Les boulangeries et les entrepreneurs sont alimentés en volume de carburant suffisant, au même titre que les conducteurs de véhicules», ajoute ce cadre.