Les chefs d'Etat et de gouvernement présents au 12e sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba ont repris leurs travaux hier pour une journée consacrée notamment au développement des infrastructures de transport et d'énergie. Cette deuxième journée de sommet, à laquelle assiste le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, doit également être l'occasion pour les participants d'élire le pays qui va remplacer la Tanzanie à la présidence en exercice de l'organisation, selon une source de l'UA. Les travaux ont été dominés dimanche par les divisions des Etats membres sur l'avenir de l'organisation. Les débats se sont achevés sans grande avancée sur le dossier de l'instauration d'un «gouvernement de l'Union», réclamé par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi mais qui inquiète bon nombre de ses pairs, peu enclins à transférer à l'UA une partie de leur souveraineté. Les chefs d'Etat ont simplement convenu de changer la dénomination de la Commission, organe exécutif de l'UA, en l'appelant «autorité africaine», a indiqué le président en exercice de l'UA, le Tanzanien Jakaya Kikwete. «Nous créons une institution avec un mandat plus fort, de plus fortes capacités, qui nous dirige vers l'objectif du gouvernement de l'Union», a-t-il commenté.