Le nouveau président du MSP, Abderrazak Mokri, a révélé que le conseil consultatif (madjliss echoura) tranchera prochainement le programme qui accompagnera le candidat du parti à la présidentielle de 2014. Le chef du MSP, élu à l'issue du 5e congrès le 4 mai, a expliqué, hier lors d'une conférence de presse animée au siège du parti à Alger, que le MSP est concerné par ces élections, sans donner plus d'explications. Mais le fait est que le MSP est en pleine préparation de l'élection présidentielle. Le projet d'unification des rangs, initié par Mokri en direction d'anciens cadres dissidents du parti, est le début d'un travail de terrain. Abderrazak Mokri a multiplié les sorties médiatiques à travers lesquelles il s'est exprimé sur presque toutes les questions liées à l'actualité nationale et internationale. Il a affirmé que le MSP n'est plus un partisan du pouvoir, mais qu'il est désormais dans l'opposition. «Il y a une volonté sincère de former un parti fort, capable d'opérer le changement dans le pays», a déclaré Mokri. Par ailleurs, il est revenu sur l'état de santé du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et sur l'opacité de la communication algérienne sur ce sujet. Il se dit indigné que la santé du président fasse l'actualité politique outre-mer (la France). Mokri s'est dit partisan de la transparence sur la santé du chef de l'Etat. Selon lui, le gouvernement doit communiquer encore plus sur cette affaire. Le président du MSP est revenu sur l'exclusion de Mustapha Benbada, ministre du Commerce, de sa formation politique pour non-respect des décisions du madjliss echoura. Il a affirmé qu'une commission disciplinaire, issue du comité consultatif, tranchera la question dans les plus brefs délais. Dans un autre contexte, le chef du MSP est revenu avec plus de détails sur le rôle du bureau national fraîchement installé. Le bureau national installé vendredi, lors d'une réunion extraordinaire du conseil consultatif du parti, à Alger, a été partiellement renouvelé.