En vertu des décrets d'application publiés dans le numéro 66 du journal officiel de l'année écoulée, une nouvelle organisation sera désormais appliquée aux universités de Constantine et de Sétif. Signés par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en novembre dernier, ces décrets indiquent que l'université de Constantine, Créée en août 1984, est ainsi réorganisée en trois universités 1, 2 et 3. L'université Constantine 1 est composée, selon la nouvelle organisation, de six facultés, dont les facultés de Droit, des Lettres et des Sciences exactes et de deux instituts ,la Nutrition et les Sciences vétérinaires. Selon le décret de sa création, l'université de Constantine 2 est constituée de quatre facultés celles des Sciences économiques, des Sciences humaines, de la Psychologie et de l'Information et la Communication et de deux instituts, celui de la Bibliothéconomie et celui des Sciences et techniques des activités physiques et sportives. L'université Constantine 3 comporte quant à elle six facultés, dont celles de Médecine, d'Architecture, des Sciences politiques et l'institut de gestion de techniques urbaines. En outre, deux décrets ont été promulgués portant création de deux Ecoles nationales dans la même ville. Il s'agit de l'Ecole nationale supérieure de biotechnologie et de l'Ecole nationale polytechnique. En vertu de cette nouvelle réorganisation, l'université de Sétif, créée en août 1989, comprend désormais les universités de Sétif 1 et de Sétif 2. La première est composée de cinq facultés, dont celles de Médecine, de Technologie et des Sciences économiques, et de deux instituts d'Architecture et des Sciences de la terre et celui d'optique et de mécanique de précision. L'université de Sétif 2 compte, quant à elle, trois facultés, à savoir celles des Lettres et des langues, des Sciences sociales et humaines, et de Droit et des sciences politiques. La réorganisation des universités de Constantine et de Sétif sera pleinement effective quand les nouvelles universités auront, dans un délai maximum d'une année, leur autonomie en matière de gestion et des finances, les recteurs des universités d'origine étant chargés, d'après ces décrets, "du paiement des salairés des personnels transférés".