En raison de la grève, observée depuis mardi dernier et jusqu'au lendemain, par les contrôleurs aériens pour contester les projets de la Commission européenne de libéralisation du secteur, 1800 vols ont été annulés en France, a indiqué hier la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Selon le porte-parole de la DGAC, «globalement, la situation est assez calme dans les aérogares» car les mesures prises en amont permettent «d'avoir uniquement les passagers qui ont un avion à prendre. La même source a précisé que 1800 vols avaient été annulés sur l'ensemble du territoire, alors qu'en moyenne «il y a 7650 vols dans la journée». L'ambiance était calme, la matinée, dans les deux aéroports parisiens de Roissy et d'Orly. Mais, selon Aéroports de Paris (ADP), des retards et de possibles annulations de dernière minute étaient à prévoir. Concernant l'impact de ce mouvement sur les programme de vols vers la France, la compagnie algérienne Air Algérie a procédé, hier, à l'ajustement de son programme, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Cet ajustement concerne, selon Air Algérie, l'annulation de tous les vols de Sétif vers Paris ainsi que le vol de Tlemcen vers la capitale française qui sera jumelé avec celui d'Oran-Paris. Il est à rappeler que la DGAC avait demandé aux compagnies aériennes de réduire leurs programmes de vols de 50% pendant la durée de cette grève dans les aéroports de Roissy, Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux.