Le commandant de l'état-major de la Gendarmerie nationale, le général Menad Nouba, a présidé jeudi dernier à Sidi Bel Abbès la cérémonie de sortie d'une nouvelle promotion composée de 2000 sous-officiers de police judiciaire, comptant désormais parmi l'effectif actif de cette institution de sécurité publique. L'événement, abrité par l'Ecole des sous-officiers de la Gendarmerie nationale, au chef-lieu de la wilaya, s'est tenu en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya. Parmi les gendarmes promus, 500 seront affectés dès leur entrée en service vers la sécurité routière. «Ils ont été formés»spécialement pour la sécurisation de l'autoroute Est-Ouest», précisera le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, chargé de la communication à la Gendarmerie nationale. La nouvelle promotion, la 53e depuis la création de l'Ecole au lendemain de l'Indépendance, a reçu, durant deux années, une formation pluridisciplinaire liée au domaine paramilitaire et judiciaire, ainsi que la maîtrise des langues étrangères. La qualité de la formation est le meilleur gage pour permettre aux nouvelles recrues de la gendarmerie de réussir leur mission de sécurité et de lutte des multiples facettes du crime, fera savoir de son côté le colonel Tahar Meghalet, commandant de l'Ecole des sous-officiers de la Gendarmerie nationale de Sidi Bel Abbès. «Face à la complexité des nouvelles formes criminelles, l'apparition de nouvelles menaces, liées notamment au crime organisé et transfrontalier, et compte-tenu aussi des mutations rapides et des changements profonds de la société, les institutions sécuritaires n'ont d'autre alternative que de réussir», a-t-il noté dans son allocution d'ouverture. L'orateur, pour qui il «n'existe d'investissement efficace que celui consenti dans la formation de la ressource humaine», mettra l'accent en outre sur le respect des nouvelles normes recommandées, notamment en terme de surveillance des autoroutes où seront orientés les nouveaux motocyclistes de la gendarmerie. La 53e promotion sortante a été baptisée du nom du martyr de la Révolution, Bouloum Mohamed, dit «Si Daoud», né en 1922 à Sidi Bel Abbès.