Signataire dernièrement d'un contrat de deux années avec le club allemand du Dynamo Dresde (Bundesliga 2), Mohamed Amine Aoudia s'apprête à faire ses valises pour rejoindre la capitale de la Saxe où il est attendu avant le 10 juillet. Mais le joueur aurait pu effectuer ce voyage depuis plusieurs jours pour débuter avec sa nouvelle équipe sans cette affaire qui le lie à son désormais ex-club, l'Entente de Sétif et dont la Chambre de Résolution des Litiges (CRL) devrait rendre aujourd'hui dimanche son verdict. En tout cas, l'intéressé, lui, semble sur d'avoir gain de cause auprès de l'instance de la ligue chargée de résoudre les litiges entre clubs et joueurs, car, d'après ses proches, il a présenté un dossier en béton pour démontrer qu'il était bel et bien libre de tout engagement envers l'Entente, que ce soit à travers une copie du contrat liant les deux parties qui mentionne noir sur blanc l'expiration dudit document au mois de juin courant, mais aussi par le biais de pièces attestant que l'ESS lui doit la somme de deux milliards de centimes. Toujours selon ses proches, cette somme représente la revue à la hausse du salaire de Aoudia devant entrer en vigueur dès le mois de décembre dernier. En effet, le joueur avait réussi à obtenir au mercato hivernal une augmentation de son salaire mensuel qui est passé de 125 millions à 250 millions, soit le double. Mais le club sétifien n'aurait pas déposé le nouveau contrat auprès de la LPF comprenant l'augmentation, comme l'a révélé le joueur dans ces mêmes colonnes. «L'année dernière j'avais bénéficié d'une augmentation de salaire. J'avais signé tous les papiers, mais les dirigeants de Sétif n'ont pas déposé le nouveau contrat à la ligue pour déclarer le nouveau salaire. Heureusement que j'ai en ma possession les fiches de paie qui font foi», a-t-il déclaré. De son côté, la direction de l'Entente avance que le contrat de Aoudia avec les champions d'Algérie court jusqu'au 3 août 2013, ce qui implique que le joueur reste encore la propriété des Noir et Blanc pour un mois encore, d'après Hammar qui, aux dernières nouvelles, exige de Aoudia le paiement de pas moins de 500 millions de centimes pour obtenir son bon de sortie pour l'Allemagne tout en renonçant à toutes ses arriérés de salaire. Qui aura le dernier mot ? Réponse aujourd'hui.