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La «katibat el moulathamine» revendique l'attaque contre la prison de Niamey Des djihadistes tunisiens, marocains et soudanais auraient participé à l'attentat
La katibat el moulathamine (phalange des enturbannés) dirigée par Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, alias Belaouar (le borgne) a revendiqué les attaques perpétrées il y a environ un mois contre la prison de Niamey, un site d'uranium et la caserne d'Agadez (Niger). Selon cette nébuleuse, l'attaque perpétrée en juin contre la prison centrale de Niamey s'est soldée par la libération de 30 djihadistes. Hier, selon l'agence Nouakchott d'information (ANI), dans un enregistrement sonore lu par un membre de la «cellule de communication des moulathamoune», la katiba «félicite la oumma (nation) islamique à l'occasion de la libération d'une trentaine de djihadistes détenus dans la prison civile de Niamey». L'enregistrement tel que cité par l'ANI revient sur les détails de l'attaque, précisant que sa préparation a commencé depuis l'attaque conjointe avec le Mujao (mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest) menée au début du mois de mai contre l'armée nigérienne à Agadez et contre le complexe minier d'extraction d'uranium de la compagnie française Areva à Arlit. L'enregistrement souligne également que cette opération dirigée par un certain Abdallah Al Soudani, a commencé «le 1er juin à 15h par un assaut contre les gardes du portail de la prison. Dans ce enregistre, cette organisation terroriste précise que ses éléments avaient pris possession des armes des gardes et du magasin d'armement de la prison, avant de libérer les prisonniers, «dont le nombre avoisinait la trentaine». Le porte-parole de «katibat el moulathamine» qui lisait la déclaration, a expliqué les raisons du retard accusé par le communiqué (plus d'un mois), en déclarant : «C'est pour permettre à nos frères d'arriver en lieu sûr et que d'autres puissent parvenir à nos fiefs islamiques de l'Azawad.» Le porte-parole de cette nébuleuse a affirmé que «la caserne a été attaquée par le moyen d'un véhicule piégé, avant un assaut mené par sept hommes armés contre l'académie militaire, où des Français s'occupaient de la formation de militaires nigériens». Concernant l'attaque du complexe d'Areva à Arlit, le communiqué indique qu'elle s'est soldée par la destruction de la centrale électrique et le centre de contrôle, «ce qui fait que cette usine n'a pu fonctionner jusqu'à ce jour», a-t-il souligné. Et d'ajouter que les kamikazes ayant pris part aux deux attaques sont de différentes nationalités, dont «deux Tunisiens, trois ressortissants de l'Azawad, trois Soudanais en plus d'un Marocain et d'un Nigérian».