A une semaine de la date butoir de dépôt des dossiers de candidature au niveau du Conseil constitutionnel, le candidat indépendant Abdallah Tamine dément les informations sur le nombre des formulaires distribués, avancées par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, tout en l'appelant à «corriger ses assertions». Ce candidat, qui a fini par se retirer de la coordination des candidats indépendants, dénonce une nouvelle fois les contraintes imposées par l'administration et «visant à bloquer certains candidats». «Nos représentants se heurtent à des obstacles au niveau de certaines APC, comme c'est le cas à Skikda, Constantine ou M'sila, des communes dirigées notamment par les partis de l'Alliance présidentielle», a-t-il indiqué hier, précisant que son coordinateur à M'sila «a été insulté par le vice-président de l'APC». S'agissant de la menace formulée à son encontre par Rachid Bouaziz quant à recourir à la justice pour insultes, il réitérera implicitement son accusation de trahison à son encontre, en précisant que ses propos «sont fondés». «Ils ne sont pas dans la mesure de prouver le contraire. Pour nous, Bouaziz doit jeter l'éponge», a-t-il surenchéri. Les menaces de Bouaziz ne sont en effet pour notre interlocuteur qu'un «signe de faiblesse». A propos de son retrait annoncé de la course à la présidentielle, Abdallah Tamine a décidé de rester jusqu'au dernier moment. Une décision qui a été motivée par les aides proposées par certains candidats qui lui auraient cédé 20 000 formulaires supplémentaires.