Le dossier relatif aux journalistes ayant exercé pendant des années sans avoir été déclarés auprès de la sécurité sociale sera «étudié au cas par cas», a indiqué jeudi dernier le ministre de la Communication à Constantine, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite de travail dans cette wilaya. Abordant les grands acquis du secteur de la communication, dans la foulée d'une question liée à la place de la presse algérienne dans le monde arabe, il a mis l'accent sur la liberté d'expression que nul ne peut contester en Algérie. «Le pays compte 138 quotidiens qui abordent les sujets de leur choix», a-t-il précisé. Concernant la carte nationale professionnelle des journalistes, il a affirmé que cette carte «constitue une étape significative dans la réorganisation du secteur de la communication». Sur le même sujet, le même responsable a souligné que cette carte professionnelle «déterminera le journaliste professionnel et sera pour lui une protection», à condition qu'il «respecte l'éthique et la déontologie de la profession». Dans ce contexte, la même carte «permettra également la mise en place du conseil de l'éthique et de la déontologie, ainsi que l'autorité de régulation de la presse écrite dans l'organisation de la profession de journaliste», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre, qui a affirmé que «la promotion de la communication institutionnelle figure parmi les objectifs de son département» a mis l'accent sur «l'apport de la formation des journalistes des secteurs public et privé, rappelant que la loi sur l'information prévoit 2% du chiffre d'affaires des organes de presse à la formation des journalistes». Il a précisé, à ce propos, que «le plan de formation des journalistes, que son département s'emploie à élaborer, sera présenté en septembre prochain». Il est à noter que l'avant-projet reste une «plateforme ouverte au débat», a rappelé le ministre.