Si les téléphériques existants sont pris en charge dans le secteur, les ascenseurs publics sont laissés à l'abandon. En fait, la capitale est dotée de trois ascenseurs, dont la construction remonte à 1936. Le premier reliait la rue d'Isly (Larbi Ben M'hidi) au quartier Bérthezène (rue Dr Saâdane). Il comptait alors deux cabines, l'une d'une capacité de 30 personnes et l'autre de 12. Ce moyen de transport existe encore sous le nom de l'Ascenseur Saâdane, mais il est fermé aux usagers. Le deuxième était construit entre le carrefour du millénaire, sur le boulevard de l'ALN, et la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) à laquelle il appartient. Actuellement, il n'est plus utilisé. Le dernier ascenseur était aménagé au Square Port-Saïd, dans la commune d'Alger-Centre, pour relier l'actuel boulevard Che Guevara à la place du Square. L'ouvrage existe toujours. Il est géré par l'Etusa, mais il sera fermé au public à cause des fissures engendrées par les séismes de 1989 et de 2003.