Les Cabistes ont pris l'initiative des opérations dès le coup d'envoi. Acculés dans leur camp, les Koubéens ont du mal à franchir la ligne médiane. A la 10e minute de jeu, une action amorcée par le Batnéen Rahim atterrit dans les bras du portier Ousserir. A la 20e, le gardien du RCK repoussant un tir de l'attaquant adverse, Ouamri, redonne de l'assurance à ses coéquipiers. Ces derniers se démènent pour ouvrir des brèches dans la défense du CAB mais en vain, car l'arrière-garde batnéenne ne se laisse pas faire pour autant. Pourtant, à la 25e, Bouferma place impeccablement Zmitt qui expédie le cuir à côté des bois du CAB. Au cours de cette période de jeu, le RCK, à travers surtout ses avants de pointe, s'est souvent empressé et les rares incursions des camarades de Bouferma dans le camp du CAB ont été annihilées sans peine par la défense, dont plusieurs joueurs de champ se repliaient pour jouer la défensive. Après la pause-citron, le CAB comme en première mi-temps, part décidé et ses avants envahissent le camp des banlieusards d'Alger. Benrabah, toujours égal à lui-même, adresse un fulgurant tir qui est dévié par la défense du RCK pour atterrir sur la tête de Bakha, qui ouvre la marque et assure à son équipe les trois points de la victoire devant un adverse qui venait d'enregistrer sa deuxième défaite consécutive après celle face à l'Usma lors de la précédente journée. Après cette réalisation des locaux, les visiteurs réagissent mollement à l'image de Khelfouni. Ousserir, malgré le but qu'il a encaissé a été l'homme du match en supportant à lui seul toutes les erreurs de sa défense qui a cédé à la panique et perdu son sang-froid et surtout la confiance, à l'image de joueur Liadé expulsé vers la fin de la partie par l'arbitre pour cumul, de cartons.