La conjugaison des efforts du wali, du P-APW et du P-APC et des citoyens est plus que nécessaire. Les habitants de la ferme des Frères Mekhlouf à Oued-Ghir (commune distante du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa d'une vingtaine de kilomètres) qui ont squatté des logements sociaux durant les intempéries qu'a connues la région, ont reçu la visite des élus locaux afin de dénouer cette situation qui date déjà de deux mois. Ces habitants avaient refusé d'être installés avec les sinistrés et ont préféré squatter des logements refusant le retour dans leurs maisons, justifiant leur action par l'absence d'électricité et d'eau, et par la crainte d'être de nouveau envahis par ces nouvelles pluies. A noter que, durant notre passage, les traces d'eau atteignent une hauteur de 1,50 m et le sol est encore couvert de boue sur plus de 15 m d'épaisseur. Pour le P-APW «des solutions pourraient être trouvées pour peu que le dialogue s'installe et que les squatters libèrent les logements». Il faudra rappeler que sur les 100 logements squattés, durant les fortes pluies, seule une dizaine reste encore occupée. Pour le P-APC «malgré tous les moyens mis à la disposition des sinistrés et leur prise en charge totale à la suite de ces inondations, certains ont préféré squatter des logements sociaux, et leur action fut quelque peu justifiée par la crainte et la panique. Aujourd'hui, il est impératif qu'ils (les squatters) quittent les logements afin que leurs cas soient étudiés individuellement». Ce même phénomène de squat durant les intempéries à eu lieu aussi à Sidi Aïch, mais ici, grâce aux efforts conjugués du wali, du P-APC, du P-APW et des squatters, la situation a vite été dénouée et les familles recasées. Espérons que les citoyens de Oued-Ghir connaîtront le même sort.