Cette situation a mis à nu toutes les failles en matière d'urbanisme, d'hydraulique et d'aménagement. Le P/APW a interpellé, lors d'une conférence de presse, les pouvoirs publics pour prendre en charge des dégâts occasionnés par les dernières intempéries estimés à 100 milliards de centimes. Lors d'une conférence de presse tenue en présence des élus de différentes formations politiques, le P/APW a souligné la lenteur dans la prise en charge des dégâts occasionnés lors des dernières intempéries par les pouvoirs publics. Une déclaration liminaire nous a été remise, selon laquelle “plusieurs secteurs de la vie quotidienne ont été touchés, le réseau routier interrompu, des maisons effondrées, l'aérogare bloquée, le parc matériel et plus particulièrement agricole largement affecté et les diverses voiries débordées-. -Cette situation a mis à nu de façon incontestable toutes les failles en matière d'urbanisme, d'hydraulique et d'aménagement de toutes sortes- et -les dégâts enregistrés avoisinent la valeur de 100 milliards de centimes-. M.Hamid Ferhat, P/APW, réitère l'appel de la prise en charge effective des dégâts par les pouvoirs publics surtout que la région a été déclarée -zone sinistrée- dans son assemblée et que -des garanties ont été données par les pouvoirs publics par le biais du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour actionner le Fonds national des calamités-. En réponse à la question de l'absence des élus, le P/APW dira: -Les élus APC et APW étaient sur le terrain depuis le début des intempéries et que certains présidents d'APC avaient déclenchéle plan Orsec dans leur commune, comme ce fut le cas à Béjaïa-. Ce que confirmera R.Chabati, P/APC de Béjaïa qui dénoncera le fait que -les présidents n'étaient pas au courant de la charge des barrages desservant leurs communes-. Le P/APW insistera lors de la conférence, sur le manque de matériel adéquat pour faire face à la catastrophe, et celui des stocks des plans d'urgence (tentes, matelas, couvertures et denrées alimentaires). Par ailleurs, il dénoncera le squattage des logements sociaux lors de ces intempéries (100 à Oued Ghir et 27 à Tala Hamza). Cette question de logements squattés permettra à R.Chabati (P/APC) de rappeler que dans la commune de Béjaïa et pour -la première fois dans l'histoire, malgré les deux conférences publiques tenues (au TRB et à la Maison de culture), en présence des commissions de contrôle avant l'affichage, cela n'a pas freiné les citoyens de squatter des logements. Cependant ces personnes doivent les évacuer, quant aux nécessiteux, ils seront pris en charge quitte à constituer une commission de wilaya-. Il ajoutera que “des personnes ont utilisé ce dossier à des fins politiques. D'ailleurs, nul ne peut nier l'existence de squatteurs sur les dernières listes électorales-. On retiendra lors de cette conférence l'insistance du P/APW sur le manque flagrant de moyens pour pallier d'éventuelles catastrophes dans la wilaya et sur la nécessité de mettre sur pied une commission de l'environnement. En attendant les prochaines pluies, certains citoyens continuent de dormir à la belle étoile.