Un retard dû à la «tardive» attribution des crédits alloués à ce volet. Le président du Comité olympique algérien, M.Mustapha Berraf, qui assure, dorénavant, officiellement, la prise en charge des différentes sélections nationales, reconnaît, dans un entretien accordé à l'APS, que la préparation des sélections nationales aux prochaines grandes échéances internationales, notamment les Jeux sportifs arabes (septembre 2003), les Jeux africains (octobre 2003) et les Jeux olympiques d'Athènes (juin 2004) a connu un retard qu'il sera difficile à rattraper. Un retard que le président de l'instance olympique attribue à la ‘'tardive'' attribution des crédits alloués à ce volet, en dépit de la réaction positive des pouvoirs publics. D'ailleurs, il reconnaît qu'un vent de panique s'est emparé des fédérations face au retard mis dans l'attribution des moyens financiers devant assurer une préparation conséquente. Pourtant M. Berraf soutient dans cet entretien que l'Etat a mis en place tout un dispositif financier et infra-structurel, à travers la réquisition de tous les moyens et potentialités permettant aux fédérations d'assurer une préparation optimale jusqu'aux Jeux d'Alger, pour mettre le cap sur l'objectif des Jeux africains. D'ailleurs, un comité de suivi de l'opération de la préparation, composé des membres de fédérations, des responsables du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et du COA, a été installé, sous la présidence de M.Khaled Lamrani, ex-cadre du MJS. Lors d'une première réunion, rassemblant les fédérations sportives, le COA et les représentants du MJS visant à déterminer une stratégie de travail et une rapide mise en place des jalons de préparation a été élaborée, en attendant la tenue d'autres rendez-vous regroupant tous les membres du comité. A cet effet, un rendez-vous de récapitulation doit avoir lieu tous les 5 jours, afin d'assurer une meilleure coordination et prise en charge plus efficace des problèmes posés. Malheureusement M.Berraf juge que «le facteur temps est très important. Et il s'agit aujourd'hui de définir les voies et les moyens permettant à nos athlètes de travailler davantage et dans de meilleures conditions». D'ailleurs, le retard et les perturbations engendrés dans la préparation des différentes sélections a valu au Sept national son élimination au premier tour du Mondial portugais. Très sensible aux doléances des fédérations, le MJS a pris des mesures urgentes pour installer certains athlètes dans des conditions de préparation permanentes, notamment à Ghermoul, Boumerdès, Blida, Rouiba et à l'étranger. Pour parfaire sa préparation, le Cinq national s'est envolé pour la France pour un stage de dix jours où il doit disputer quatre rencontres avec des équipes professionnelles. Alors que l'élite du demi-fond se trouve à Ifrane (Maroc) où elle prépare le Mondial en salle, qui aura lieu à Birmingham (Angleterre) le 14 mars prochain où la participation de Boukenza, Aggoune, Hammad et Djabir Saïd-Guerni est attendue. Tandis que les volleyeurs n'entreront en stage qu'à partir de mai prochain pour les messieurs sous la houlette du Cubain Morales à qui la fédération vient de renouveler son contrat au vu du travail jugé par la tutelle satisfaisant et en juin pour les filles. De leur côté les judokas, qui préparent le Mondial nippon de septembre, retrouveront le tatami à l'occasion du tournoi de Paris les 8 et 9 de ce mois. Afin d'assurer une meilleure représentativité à l'Algérie lors de ces différentes joutes, le président du COA, recommande une stratégie «commune» et «cohérente». En outre, M.Berraf estime que la conjugaison des efforts est plus que nécessaire pour obtenir les meilleures performances possibles au rendez-vous d'Alger, ainsi qu'aux Jeux africains. Dans cet ordre d'idées, les directions des sports du ministère de la Défense (MDN) et de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ont mis leurs installations sportives à la disposition des fédérations. Il est à rappeler que l'Algérie participera avec quelque 650 athlètes aux Jeux sportifs arabes et quelque 400 athlètes aux jeux africains.