il a été soulevé tous les problèmes hydriques auxquels l'Afrique est confrontée. L'Algérie, représentée par l'Agence nationale des ressources hydriques (Anrh), a été nommée, jeudi dernier, à la tête du secrétariat technique pour la région Nord-afrique par le Conseil des ministres africains de l'Eau, a déclaré, le ministre des Ressources en eau M.Abdelmadjid Attar, au Caire. Cette nomination revêt un intérêt particulier pour l'Algérie qui aura à participer au développement «durable» des ressources hydriques au niveau national, régional et continental. Cela sans omettre la participation active des experts de l'Anrh dans la gestion de l'eau au niveau des institutions issues du Conseil des ministres africains de l'Eau et a l'élaboration et la mise en oeuvre des projets hydriques avec notamment le concours des institutions internationales de financement. L'Algérie ne sera pas toute seule dans sa nouvelle démarche, elle sera soutenue par l'Egypte, qui occupe le poste de vice-président du bureau exécutif du Conseil ministériel et du Maroc en sa qualité de membre du bureau pour la région Nord-Afrique qui englobe, faut-t-il le remarquer, outre ces trois pays, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye. Lors du Conseil des ministres, il a été soulevé tous les problèmes hydriques auxquels l'Afrique est confrontée afin d'élaborer le rapport qui sera présenté lors du 3e Forum mondial de l'eau prévu en mars prochain à Kyoto au Japon. Le ministre algérien a profité de la présence des institutions financières continentales et internationales pour dénoncer la lenteur dont font preuve les opérations de financement et qui a induit le retard dans la réalisation des projets. «Ce problème doit être résolu, a estimé M.Attar, car les projets liés à l'eau sont prioritaires.» En indiquant, par ailleurs, que cette proposition a eu des échos favorables auprès des participants dont des représentants de la Banque mondiale.