Il est très enthousiaste et ne vit que pour la chanson. Outre sa passion pour la chanson sétifienne, il s'adonne aussi à d'autres styles tels le raï, le hawzi ou le malouf. A l'âge de 9 ans, Noreddine commença à se distinguer dans des mariages et des soirées privées. Cependant, sa volonté de fer et son amour pour la chanson ont fait qu'il ne lâcha pas prise. Il étudia la musique pendant 5 ans et participa à plusieurs pièces de théâtre. Influencé par les grandes stars de la chanson orientale et algérienne, dont Abdelhalim Hafid, Farid El Atrache, Warda, le King du raï Khaled , Ahmed Wahbi. Il s'initia alors à l'écriture et à la composition de ses propres chansons. En 1998, il a été élu premier lauréat lors de l'émission Alhane Wa Chabab qui était célèbre à l'époque. Charmé par sa voix d'or, de nombreux producteurs et éditeurs, parmi eux M.Mohamed Angar, lui firent la promesse de lui prêter main- forte. Mais les promesses demeurent sans suite. Sans aucunes ressources financières, il travaille dans une entreprise de tissage pour financer son premier album intitulé «Khouya Lasraoui» sorti en 2001. Aucun éditeur ne semble s'intéresser à ses oeuvres. Noreddine, toujours sur la brèche, ne perd pas espoir, et décide quand même de poursuivre son parcours en travaillant sur son second album. Effectivement, aujourd'hui, Noreddine sort son dernier album intitulé «Lebnet tzeret» avec six chansons très rythmiques. Sa seule ambition, c'est d'honorer la chanson algérienne aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale, «et cela ne pourra se concrétiser qu'à travers le soutien de tous les médias», nous a-t-il affirmé. «Mon souhait est de me faire remarquer par les émissions telles que Sabahiat, Mesk Ellil, Aïla Haïla, etc., Je ne possède peut-être pas les moyens, mais j'ai du talent», a-t-il désespérément enchaîné. Si nous lui prêtons une oreille, cela ne fera de mal à personne!