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Les pressions de Washington et d'Alger
GRANDE-BRETAGNE ET TERRORISME
Publié dans L'Expression le 01 - 10 - 2001

Depuis les attentats du 11 septembre, les services de renseignement des capitales européennes sont sur le pied de guerre.
En effet, les Américains, qui ont nettoyé leur pays de tout ce qui peut se rapporter au réseau du terrorisme international, étendent leurs recherches en Europe pour resserrer l'étau sur les principaux groupes de soutien encore en activité.
Pour cela, les Etats-Unis ont demandé l'assistance des pays qui sont directement menacés par les activités terroristes ou qui tolèrent la présence sur leur territoire d'activités islamistes importantes.
C'est dans ce sens que l'Algérie a été sollicitée, tout comme l'Egypte, pour assister l'Europe dans ses recherches dans le démantèlement des dernières bases-arrière du groupe de soutien de Ben Laden. C'est pourquoi les services de renseignement algériens ont proposé leur aide pour localiser les derniers emplacements des groupes du GIA et du Gspc en Europe et fournir les fiches de renseignement nécessaires pour l'identification des nouveaux activistes islamistes.
Mais, pour ce faire, l'Algérie a posé une condition pour le bon déroulement des échanges de renseignement: l'extradition des présumés terroristes impliqués dans des attentats meurtriers en Algérie. Ce que la Grande-Bretagne a catégoriquement refusé.
En effet, l'envoyé du Foreign Office, M.Ben Bradshaw, a fait savoir, lors de sa visite en Algérie, que le gouvernement de Tony Blair se refuse d'interpeller des islamistes algériens présents sur son sol, s'il n'y a pas de preuves de leur implication dans des actes terroristes en Algérie.
Cette déclaration intervient au moment où Qameredine Kherabane, l'un des cerveaux du réseau islamiste algérien et ancien officier de l'armée de l'air et qui a participé à toutes les «croisades des islamistes en Europe», est arrêté au Maroc.
Cet activiste, recherché par les services algériens qui fut le protégé de Mohamedi Saïd et qui a bénéficié dans les années 80 d'un passeport libanais délivré par le Hezbollah, a été relâché, puis expulsé vers le Royaume-Uni, car il a bénéficié d'un statut de réfugié très solide, mais surtout d'un passeport britannique qui le rend «intouchable» .
Selon certaines informations, l'Algérie aurait même sollicité les Etats-Unis pour faire pression sur la Grande-Bretagne pour tenter de mettre fin aux activités des islamistes au Royaume-Uni.
Considérée comme la plaque tournante du mouvement islamiste en Europe avec notamment trois millions de musulmans, la Grande-Bretagne offre aux islamistes présents sur son sol, toute la liberté et la sécurité recherchées. Il existe plus de 600 mosquées, 60 écoles de confession musulmane et des millions d'associations à vocation caritative.
D'ailleurs, les régions de High Park et Trafalgar Square, où subsistent les «speakers corner» regroupent les plus grands prêcheurs en paroles d'Allah dans le monde.
Toutefois, ces islamistes tolérés sont étroitement surveillés, à l'intérieur par Scotland Yard et à l'extérieur par le MI5 et MI6. Certains travaillent même pour les services de Sa Majesté en prévision d'une action terroriste.
En échange, les services de Sa Majesté ont reçu l'assurance des groupes islamistes de ne pas toucher aux intérêts du Royaume-Uni à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Pour un responsable de la Grande-Bretagne: «Le royaume se veut un sanctuaire des dissidents, car Londres voudrait assurer ses arrières en cas de retournement politique dans tel ou tel Etat.»
Ce qui explique, en somme, la facilité et l'aisance des journalistes anglais à réaliser des reportages en profondeur, sur les activités des terroristes algériens, sans pour autant être inquiétés. The Algerian hiden war (La guerre cachée algérienne), réalisé par la BBC diffusé par Canal+ et qui fut le premier reportage dans les maquis d'un groupe terroriste algérien, en est la parfaite illustration.
Aujourd'hui, le royaume de Sa Majesté est appelé par la communauté internationale, à coopérer pour une lutte efficace contre le terrorisme et l'envoi de ses commandos en première ligne en Afghanistan, n'est pas une preuve suffisante aux yeux de certains pays qui préfèrent lutter contre le fléau en l'attaquant à la racine.
Londres, qui pourrait abriter plus de 250 hommes de l'organisation de soutien à Ben Laden, résiste aux pressions américaines, afin de sauvegarder sa stabilité, déjà menacée par une autre «organisation terroriste»: l'IRA.


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