Le n°1 de l´ex-FIS, Abassi Madani vient de condamner l´assassinat des deux diplomates algériens, comme il a mis en garde les détracteurs de la réconciliation nationale. Cependant, il n´a, a aucun moment, évoqué l´arrestation et la mise sous mandat de dépôt d´Ali Benhadj pour apologie de crime. Il est donc clair que défendre d´une part la réconciliation nationale et faire l´impasse sur la condamnation de son ex-bras droit, pourrait être interprété comme un appel du pied au chef de l´Etat, d´autant plus que des sources concordantes font état d´un éventuel retour de l´ex-parti dissous sous une autre appellation.