Le forum se veut un trait d'union entre le consommateur et les professionnels des produits cosmétiques. La deuxième édition du salon de la forme et de la beauté a ouvert ses portes hier, au Palais de la culture Moufdi-Zakaria (Alger). Cette manifestation, qui regroupera pendant cinq jours (du 5 au 9 mars) les importateurs, les prestataires et les fabricants nationaux de produits cosmétiques, a été organisée par Expod, une société spécialisée dans l'organisation des salons professionnels. Parallèlement, des séances de coiffure et maquillage gratuites seront proposées au public sur l'espace destiné aux démonstrations. En outre, des conseils de diététique et d'esthétique seront donnés par les exposants. Placé sous le sigle de Jouvençal, la deuxième édition accueillera plus d'une vingtaine de participants qui exposeront une large gamme de produits esthétiques allant des accessoires de soins corporels, au matériel de coiffure, de remise en forme et de thalassothérapie. Pour sa deuxième édition, ce forum se veut, selon ses organisateurs, un trait d'union entre le consommateur et les professionnels des produits cosmétiques. Lors de notre tournée au niveau des différents stands hier, la plupart des exposants notamment les fabricants nationaux, se sont plaints de la concurrence déloyale à laquelle ils font face. «Nous avons les capacités requises en termes de marketing pour faire face à la concurrence quand elle se fait dans les normes, mais nous ne pouvons affronter le cabas (importateurs de produits cosmétiques dans des cabas pour le marché parallèle, ndlr)», a relevé un fabricant national. Les spécialistes du domaine s'accordent à dire que la pérennité d'un produit et sa large diffusion passent par l'impératif d'une campagne publicitaire très rigoureuse, dans un monde où la publicité et la communication font rage. Si certaines entreprises privées se sont mises à l'ère de cet élan comme c'est le cas de l'entreprise Vague de fraîcheur qui appuie ses produits par une large campagne publicitaire ou El-Ghazou Cosmétiques, d'autres en revanche restent dans «l'anonymat» malgré leur existence qui remonte au début des années 70 et la qualité de leurs produits. Les stands ne sont pas dominés par les fabricants privés puisque le groupe Enad a été représenté par l'unité cosmétiques Shymeca. N'ayant plus le monopole sur le marché, l'Enad fait face à une rude concurrence et semble chercher ses marques dans le monde des cosmétiques. «Si l'emballage de nos produits est dépassé, il n'en demeure pas moins que la qualité est haut de gamme», a rassuré Mme Bellounis, la responsable du département marketing.