Les représentants des patrons algériens qui ont rencontré, leurs homologues français du Medef à Paris, ont agi en véritables VRP de leur pays. Parmi les principaux thèmes inscrits au programme de leur visite figurait, entre autres, le processus de privatisation en cours en Algérie. Un sujet qui préoccupe les investisseurs français, leur intérêt au marché algérien est en effet, émoussé par les difficultés, supposées ou non, dressées par la bureaucratie et le système bancaire qui tarde à se réformer. La lourde mission de les convaincre du contraire est revenue à M.Tayeb Ezzaïmi, président du Ceimi mais aussi DG du groupe SIM, qui vient d´acquérir deux usines industrielles du secteur public : les eaux minérales Mouzaïa et Ben-Haroun. Son intervention, qui a été le témoignage d´un acteur de cette privatisation, a fait son effet. Les patrons français ont pu se faire une idée de l´évolution du processus marqué par ces nouvelles facilitations introduites par les autorités algériennes.