L'équipe nationale affronte cet après-midi son homologue angolaise. Il s'agira d'une confrontation amicale, la seconde de l'ère Leekens. La première est un très mauvais souvenir pour lui car sanctionnée d'une lourde défaite (3-1) à Annaba contre la formation nationale de Belgique. C'était le 12 février dernier. Ce soir-là l'EN était passée à côté de son sujet montrant de sérieuses lacunes surtout en défense. Malgré cette déconfiture, Leekens n'avait pas voulu tomber dans le pessimisme estimant que l'EN avait besoin de temps pour être reconstruite. Il avait ajouté que les résultats des matches amicaux n'avaient pas d'importance, l'essentiel étant de ne pas rater les rendez-vous officiels. C'est ce qu'il a répété mercredi dernier lors de la conférence de presse qu'il a animée à l'hôtel Mercure. «Notre objectif principal reste les deux rencon- tres de coupe d'Afrique contre le Tchad et la Namibie», a-t-il dit. Le match d'aujourd'hui entre, donc, dans le cycle de préparation à ces deux échéances, le Belge en profitant pour poursuivre ses essais. C'est ainsi qu'il a fait appel cette fois-ci à de nouveaux joueurs que sont Brahami du Havre, Zaoui de l'ASO Chlef, Fellahi de l'ES Sétif , Ousserir du RCKouba et Belmellat de la JSMBéjaïa. Il est vrai que Leekens n'a qu'une connaissance partielle de notre football. Il est, donc, obligé de procéder de la sorte pour avoir une meilleure approche en vue de monter l'équipe qui disputera les matches de la CAN. L'adversaire angolais n'est pas un inconnu pour nous. L'EN n'a peut-être pas perdu beaucoup de matches contre lui, mais il lui a toujours causé des problèmes. La dernière confrontation qui a réuni les deux équipes à Luanda remonte à 2001 dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2002. En cette occasion elles n'avaient pu se départager(2-2) après que les Algériens eurent mené 2-0. Le rendez-vous d'aujourd'hui servira de test à certains joueurs qui voudront amener Leekens à leur faire de nouveau confiance pour les prochaines sorties de l'EN.