L'IAAF continue à sévir pour lutter contre ce fléau. Finalement, la discipline reine des jeux olympiques nous révèle chaque jour ses secrets et ce, depuis ces dernières années où les contrôles antidopages sont devenus beaucoup plus fréquents et surtout rigoureux. L'Américaine Kelly White a été condamnée à six mois d'interdiction de compétition sur le territoire français. Cette sanction a été prononcée suite à un contrôle positif au triamcinolone acétonide (corticoïde), effectué en juillet 2002, à Paris. Victorieuse du 200 m du meeting de la Golden League de Paris-Saint-Denis, le 5 juillet 2002, la rivale de Muriel Hurtis (la Française avait fini 2e derrière Kelly White), a été contrôlée positive au triamcinilone acétonide. L'usage de ce corticoïde est interdit en l'absence d'une prescription médicale. A l'époque, la sprinteuse n'avait effectué aucune remarque, inscrit aucune mention sur le procès-verbal de contrôle, justifiant de l'usage dudit produit révélé lors du contrôle. En l'absence de toute mention, le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (Cpld) a normalement suspendu l'athlète américaine. La sanction, applicable uniquement sur le territoire français, a pris effet au 1er janvier 2003. Mais le Cpld s'est dit prêt à lever l'interdiction si Kelly White justifie d'une prescription médicale dans les quinze jours à venir. Toujours est-il que la sprinteuse américaine pourra s'aligner au prochain meeting de la Golden League de Paris - Saint-Denis, qui aura lieu le 4 juillet. Elle pourra aussi participer aux Championnats du monde qui se dérouleront dans ce même stade, du 23 au 31 août. L'affaire White intervient à quelques mois des Mondiaux alors que le Cpld et la Fédération internationale d'athlétisme ne sont toujours pas parvenus à un accord sur la lutte contre le dopage. Un autre cas qui resurgit cette semaine c'est celui de la sprinteuse allemande Florence Ekpo-Umoh, championne d'Europe du 4X400 m, été suspendue, mardi dernier, par la Fédération allemande d'athlétisme. Elle a été contrôlée positive aux anabolisants en janvier 2003, lors d'une compétition à Germiston en Afrique du Sud. Le 24 janvier 2003, Florence Ekpo-Umoh participe à une compétition à Germiston en Afrique du Sud. A l'issue de sa course, le contrôle pratiqué sur ses urines révèle la présence de Stanozolol, un stéroïde anabolisant le même produit avec lequel le fameux Canadien Ben Jonhson a été coincé. L'analyse d'un deuxième échantillon effectué le 7 mars confirme le premier résultat. La Fédération allemande d'athlétisme a réagi. Elle a suspendu son athlète sans préciser, pour l'heure, la durée de la sanction. Agée de 25 ans, la spécialiste du 400 m originaire du Nigeria encourt une suspension de deux ans. Ave emps de 51'79 en 2002, Ekpo-Umoh avait réalisé la deuxième meilleure performance allemande derrière Grit Breuer.