Le professeur Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, enseignant-chercheur à l´université de Tlemcen et au Centre de recherche universitaire (CRU) de Sidi Bel Abbès, a affirmé dans une déclaration que «sur 17.000 chercheurs permanents et enseignants-chercheurs, il n´y a que 7% de l´effectif total qui arrive à produire quelque chose en matière de publications internationales et de brevets». Et de reconnaître que «93% de nos chercheurs potentiels ne produisent rien du tout». Une vérité qui prend tout son sens, surtout lorsqu´elle émane d´un nominé pour le prix Nobel de physique en 2006, reconnu comme l´un des meilleurs chercheurs en 2006 par l´université de Cambridge, considéré par l´OCI comme le meilleur chercheur des pays islamiques et docteur honoris causa aux Etats-Unis.