Les forces combinées ont agi sur la base de renseignements récoltés auprès de citoyens. Les forces combinées ont lancé une vaste opération de ratissage dans la région de Sidi Embarek, dans les monts de Zerrouki, dans la wilaya de Saïda. Les forces combinées ont agi sur la base de renseignements récoltés auprès de citoyens qui faisaient état de mouvements de certains individus étrangers à la région de Sidi Embarek qui fait face à Youb. Cette région avait souffert des affres du terrorisme, du temps du sinistre Taoui et de ses enfants qui avaient constitué les premières cellules terroristes à Saïda, bien avant l'interruption du processus électoral. Les forces de l'ANP, appuyées des gardes communaux et des éléments des GLD qui ont une parfaite connaissance du relief de la région, ont lancé cette opération, et sont ainsi parvenues à localiser un groupe terroriste qui s'était illustré par des attaques contre des fermes où des vols de bétail avaient été signalés, ainsi que des tentatives de racket contre les commerçants de zones éparses. Au cours du premier engagement, les militaires ont réussi à éliminer deux terroristes et à investir une cache dans laquelle d'importantes quantités de vivres ont été découvertes ainsi que des médicaments et de la literie. Les autres éléments du groupe, probablement rescapés des opérations qui avaient suivi l'embuscade tendue au mois de février 2002 à un convoi de l'ANP et qui s'était soldée par la mort de 22 militaires et d'un GLD, se sont enfuis en direction d'un massif escarpé soumis à un pilonnage de l'artillerie appelée pour appuyer les forces engagées dans l'opération. Cette opération s'inscrit dans une stratégie complémentaire des ratissages qui sont actuellement menés dans les régions de Chlef, Relizane et Mohammadia pour casser la structure que tentaient de reconstruire les résidus des groupes décimés par les frappes de l'ANP. Qu'ils se réclament du Gspc, du HDS ou du GIA, ces groupes ont tenté de se reconstruire en organisant des conclaves à Mascara en 2001, ou encore à Relizane sous la houlette de Salim El-Afghani, un dissident de l'ex-katibet el-Ahoual du GIA, mais dont toutes les tentatives se sont avérées vaines face à la vigilance des forces de sécurité qui continuent de soumettre ces groupes à la pression.