«Il n´y a aucune raison que les citoyens européens souffrent des effets des mauvaises relations entre la Suisse et la Libye», déclare dans un communiqué Simon Busutil eurodéputé de Malte. Aussi, l´Union européenne doit revoir certains articles de l´Accord de Schengen ayant permis à la Suisse d´établir une liste noire visant 180 dirigeants libyens interdits de séjour en Europe, a déclaré à Bruxelles, Jean-Louis de Brouwer, directeur du Service de l´immigration et des frontières de la Commission européenne. Par mesure de rétorsion, Tripoli a décrété un «Travel ban», une interdiction de visas, pour tous les ressortissants des 22 Etats membres de l´UE, signataires à l´Accord de Schengen. La Suisse, qui a toujours refusé de devenir membre de l´Union européenne, a cependant adhéré à l´Accord de Schengen sur les visas.