Ce projet est comme l'Arlésienne. Tous les Exécutifs qui se sont succédé depuis plus d'une décennie aux affaires du pays en ont parlé. Mais personne parmi les citoyens qui en seront les éventuels usagers ne l'a pas encore vu circuler. Pourtant, hier encore le dossier était revenu sur le devant de la scène médiatique avec une autre manche d'ouverture des plis pour les offres financières concernant la réalisation du tronçon Hamma-Haï Al Badr. La solennelle cérémonie s'est déroulée au siège de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) et a vu trois entreprises sur huit en compétition, faire leurs offres pour la réalisation de ce tronçon du projet. Il s'agit du groupement algéro-français Razzel-Etrhb qui offert 15,994 milliards de dinars toutes taxes comprises dont 105,572 millions de dinars transférables. Le groupement italo-algérien Pizzaroti-Génie Sider a offert lui, 14,488 milliards de dinars hors taxes dont 6,311 milliards de dinars transférables. Et enfin, la troisième offre émane du groupement algéro-allemand Diwidag Cosider et qui se situe à 14,629 milliards de dinars toutes taxes comprises dont 6,902 milliards de dinars transférables. Les travaux de ce tronçon, long de 4,1 km et comprenant 4 stations, devraient être achevés dans un délai de 30 mois. Auparavant, et selon les responsables de l'EMA, «la commission d'évaluation des offres devra trancher dans les prochains jours et désigner l'entreprise qui prendra en charge ces travaux après étude des montants proposés et délais de réalisation».