Entre l´ancienne candidate à la présidentielle française de 2007, Ségolène Royal, et le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, c´est la guerre à distance. Mme Royal a d´abord, annoncé sa candidature pour l´échéance de 2012 sur un plateau de télévision avant de pousser plus loin le curseur en proposant tout simplement le poste de Premier ministre à Dominique Strauss-Kahn au cas où elle serait élue à la tête de la présidence. Ce dernier préfère mener son «combat» par médias interposés puisque, avant même qu´il annonce sa candidature, il est déjà premier dans les sondages. Selon le dernier de ces sondages, DSK gagnerait largement la primaire socialiste si elle était organisée aujourd´hui, avec 22 points d´avance sur Martine Aubry. Le sondage a été effectué par Ifop pour France-Soir.