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«Le FLN est autonome et n'a pas besoin de tutelle»
ALI BENFLIS RENCONTRE LES ELUS DU CENTRE
Publié dans L'Expression le 03 - 05 - 2003

le parti entrera dans une phase active bien plus dense que celle en cours.
Cette fois, c'est à Zéralda, sur la côte-ouest d'Alger, que le FLN a posé son chapiteau pour accueillir ses élus du centre de l'Algérie. C'était hier dans le cadre d'une rencontre qui fait partie d'une série qui a été programmée par les instances du FLN peu avant la tenue du 8e congrès. L'objectif visé par cette sorte d'université d'été «régionale» est plutôt axé sur la pédagogie. D'où la présence des membres du bureau politique et du comité central, comme Abderrahmane Belayat, venus spécialement expliciter politiquement les relations à établir entre les élus locaux et les organismes de tutelle. Il est vrai que cette sorte de relation n'est pas de tout repos quand on sait que la machine administrative en Algérie, comme sûrement dans d'autres pays, n'a pas été délestée du poids de sa bureaucratie: cet épouvantail qui, dans certaines circonstances, engendre des conséquences parfois irréversibles en matière de gestion des APC notamment lorsque les élus font montre d'un découragement précoce.
Comme c'est, semble-t-il, le cas, chez certains des élus FLN issus des dernières élections locales.
La pédagogie de Belayat, qui semble évoluer à son aise dans ce domaine spécifique de l'administration locale, a permis à l'orateur d'axer l'essentiel de son intervention dans le sens décrit par les représentants du Centre qui, pour la plupart, avaient voulu faire partager aux instances les «mauvaises conditions» qu'ils ont rencontrées dans leur travail depuis leur installation officielle. A ce propos, les élus, qui ont rejoint leur poste sans filet d'adaptation, n'ont, semble-t-il, pas éprouvé la même sensation en s'asseyant pour la première fois dans un fauteuil qui, par ailleurs, continue de subir le poids récurrent des tutelles administratives. Lesquelles, pour certains élus, constituent autant d'obstacles et poussent même au découragement. Abderrahmane Belayat, qui écoutait attentivement les élus énumérer leurs difficultés, notait en réalité au fur et à mesure les répliques qu'ils devaient leur opposer quand il interviendra pour la seconde fois à la tribune. En les exhortant à s'armer de courage, de patience et d'intelligence pour apprendre à «défricher» l'écheveau que représentent les ramifications de l'administration et leur imbrication parfois inextricable dans les rouages de l'Etat dont la commune constitue la cellule de base.
Un juriste lui succéda pour donner à son tour un éclairage juridico-administratif du fonctionnement de cette base, sans pour autant oublier d'énumérer les réformes en profondeur qu'il convient au gouvernement de lancer pour aboutir à terme à cet Etat idéal que tous les peuples de la Terre cherchent depuis très longtemps à voir naître sous nos cieux. Benflis, parlant des élus, a souligné qu'en réalité et malgré leurs commentaires que nombre d'observateurs ont trouvés dubitatifs sur le rôle essentiel qui leur est dévolu dans la gestion des affaires de l'Etat à la base, il dira maintenant «ils mesurent le poids des difficultés et ils sont conscients que les problèmes ne peuvent se régler en un jour».
Ajoutant: «Ils attendent de vous un engagement sans faille, une rigueur dans le travail et une probité dans le comportement qui renforcent leur foi dans le message du parti du FLN.» A cette occasion, il ne s'est pas contenté, loin s'en faut, d'en référer aux thèmes qu'il avait déjà développés lors de ses campagnes électorales de 2002. C'eût été une heureuse évocation dont la plupart des thèmes aboutissaient immanquablement à mettre en exergue les trois ou quatre principes dont il aurait voulu que les militants de son parti, maintenant que le FLN est devenu et c'est même une évidence, la plus grande force politique du pays, les assimilent pour mieux saisir les enjeux qui les interpellent eux et leur parti.
Ces principes sont la démocratie participative, le pluralisme politique, l'économie sociale de marché. Sans oublier les autres thèmes comme la jeunesse, le rôle de la femme, etc. L'essentiel pour Ali Benflis, et il le rappelle en toute occasion, c'est que le FLN n'a besoin ni de tutelle ni de compagnonnage intéressé dans la mesure où il s'agit d'un parti autonome, indépendant, jaloux de ses prérogatives.


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