La situation qui prévalait dans ce secteur, durant la décennie écoulée, faisait craindre sa disparition. Passée l'étape de la constatation et du diagnostic, la Direction de la jeunesse et des sports a tracé un ambitieux programme de construction de nouvelles structures destinées à procurer toute sortes d'activités et d'animation susceptibles de meubler les longues journées d'une jeunesse livrée à elle-même. A cet effet, depuis deux ans, plus de 194 millions de dinars ont été injectés dans la réalisation d'infrastructures de jeunesse implantées surtout dans des régions qui en étaient dépourvues. On compte, à titre indicatif, la construction de deux maisons de jeunes, une médiathèque moderne à Médéa, la transformation et l'équipement de 21 structures en espace d'animation, dont 18 réaménagées en salles Internet, ainsi que le chantier d'un vaste complexe sportif de proximité à Aïn Boucif, région sud de la wilaya. Des infrastructures qui viennent s'ajouter au parc sportif existant, certes qui mérite d'être renforcé, mais compte néanmoins déjà 74 structures de jeunesse, 4 salles omnisports, un office omnisports, 20 stades, 18 terrains combinés, 5 salles spécialisées, 4 terrains de handball, entre autres, pour faire face aux besoins exprimés. La situation qui prévalait dans ce secteur, durant la décennie écoulée, faisait craindre sa disparition. L'étude, établie au début de l'année 2001 a fait ressortir qu'un cinquième des communes était dépourvu de la moindre structure. L'état du parc existant nécessite des réaménagements et un équipement adéquat pour pouvoir être fonctionnel à plein temps et offrir des prestations de qualité. D'où l'urgence, à cette époque, d'entamer un vaste chantier de construction en direction, surtout, des régions les plus enclavées. Toutefois, les responsables du secteur oeuvrent actuellement pour assurer un encadrement à ces dizaines de structures, sachant que la principale difficulté à laquelle ils sont confrontés réside dans le déficit en encadreurs, faute de postes budgétaires, mais aussi l'inertie qui caractérise le mouvement associatif local. D'où l'appel lancé en direction de ce mouvement afin de s'impliquer pleinement dans le fonctionnement de ces structures, ne serait-ce que sous forme de bénévolat, et à mi-temps, de manière à assurer un «service minimum».