Cette compétition risque, cependant, d'être en concurrence avec celle qu'organise la CAF. L'assemblée générale de l'Union arabe de football, réunie lundi, a, par ailleurs, entériné l'organisation de la Ligue des champions arabes qui devra débuter au mois d'octobre prochain. Cette compétition, qui sera calquée sur la Champion's league européenne, sera sponsorisée par la puissante chaîne de télévision arabe ART qui se propose d'injecter dans l'opération quelque 20 millions de dollars. L'énorme avantage qu'elle procure se base sur le domaine financier puisque les participants seront totalement pris en charge (transport et hébergement) et percevront une prime en dollars en fonction de leur progression dans la compétition. Pour ce qui est de l'Algérie qui aura trois représentants, il reviendra au bureau fédéral de la FAF de les désigner. La fédération tiendra compte des coupes africaines dont le calendrier pourrait être en concurrence avec la compétition arabe. Interrogé, récemment par nos soins au sujet de ce problème, M.Raouraoua nous avait indiqué que la question du choix des compétitions pourrait être posée aux clubs. Par ailleurs, l'élection de M.Raouraoua dans la structure dirigeante du football arabe est une distinction dont il faut s'enorgueillir. Le football algérien a connu des déboires qui lui ont fait perdre toute crédibilité et la moindre des candidatures de la part d'un de ses dirigeants était vouée à l'échec. Membre de la commission juridique de la FIFA, l'ex-président de la FAF, M.Omar Kezzal, a même subi la déstabilisation de la part de certaines personnes, algériennes de nationalité, pour de ridicules problèmes de jalousie. Nul doute que M. Raouraoua, avec cette élection, sera, lui aussi, la cible de ces empêcheurs de tourner en rond. Etant membre, également, de deux commissions de la FIFA, il apporte un plus à ce football si décrié et qui tente, péniblement, de remonter la pente. Minimiser son élection au comité exécutif de l'UAF serait faire preuve d'un désolant complexe d'infériorité. A lire le résultat du scrutin, on constate que le représentant algérien a, tout de même, recueilli 15 voix et qu'il s'est placé en seconde position juste derrière le candidat égyptien. Il dépasse le représentant marocain ainsi que ceux de Bahreïn et de Jordanie auxquels on accordait les meilleures chances. Mais plus que cela, c'est l'élimination du Tunisien Slim Aloulou de ce comité qui attire l'attention. L'intéressé n'est pas n'importe qui. Il émarge à la direction de la FIFA et il est membre du bureau exécutif de la CAF. Il n'a récolté que 4 voix. Ceci valorise encore plus l'élection de M.Raouraoua et le met dans de bonnes dispositions pour espérer d'autres mandats. Le nouveau C.E. élu, lundi, se compose de Samir Zaher (Egypte-16 voix), Mohamed Raouraoua (Algérie-15 voix) Mohamed Guertili (Maroc-15 voix), Aïssa Ben Rached (Bahreïn-14 voix), Omar Bakri Abou Hraz (Soudan-13 voix), Salem Al Kouary (Qatar-11 voix), Ghanem Ahmad Ghanem (EAU-11 voix) et Taleb Azmaqna (Jordanie-10 voix) Le Tunisien Slim Aloulou, qui a obtenu cinq voix et le Syrien Farouk Boudou (4 voix) quittent le comité exécutif de l'UAF.