La comédienne française se trouve à Alger dans le cadre du tournage du film de Saïd Ould Khelifa «Mehdi d'Alger». Ce bout de femme est le visage angélique dans Marius et Jeannette, le film qui lui a permis de sortir de l'ombre, en recevant en 1998 le César de la meilleure actrice. Petite, Ariane Ascaride joue dans les spectacles amateurs de son père à Marseille d'où elle vient. Après des études de sociologie où elle rencontre son futur mari, Robert Guédiguian, elle intègre le conservatoire avec Antoine Vitez pour professeur. Elle participe aux spectacles que monte son frère et tourne dans La Communion solennelle de Ré Féret en 1977. Au début des années 1980, elle abandonne le théâtre pour s'investir dans les projets cinématographiques de son compagnon. Aujourd'hui, actrice comblée, Ariane travaille avec d'autres metteurs en scène. Active, généreuse et altruiste, elle aime aller à la rencontre des gens. Elle est actuellement à Alger dans le cadre du tournage d'un film algéro-français Mehdi d'Alger du réalisateur Saïd Ould Khelifa. Une adaptation du roman d'Amine Zaoui (Sommeil du Mimoza) actuel directeur de la Bibliothèque nationale d'El-Hamma. «Dites merci aux algériennes car elles sont extraordinaires!», nous rappelle-t-elle à la fin de l'entretien. Affable et tout en sourire, la comédienne «lumineuse» nous ouvre ici son coeur et se confie à L'Expression...